Marseille : un entraîneur d’athlétisme en prison pour violences sexuelles sur mineurs – que sait-on ?
Un entraîneur du Stade marseillais université club (SMUC) a été incarcéré en juin dernier. Les accusations ? Viol et agressions sexuelles sur des mineurs de 15 ans. Selon le parquet de Marseille, l’homme de 62 ans aurait profité de son autorité pour commettre ces actes. Plusieurs victimes seraient impliquées, toutes âgées de moins de 15 ans. Spécialisé dans les disciplines de lancer, il encadrait des jeunes depuis des années.
Le SMUC, l’un des plus grands clubs omnisports de la région, affirme avoir réagi dès février 2024. Dès la révélation des faits, l’entraîneur a été immédiatement écarté. Une suspension prononcée par la Fédération française d’athlétisme a suivi. Le club assure avoir lancé une enquête interne. Résultat : d’autres membres de la section athlétisme ont été suspendus à titre conservatoire.
Les faits remontent à plusieurs années, mais leur médiatisation reste récente. Le SMUC, basé dans le 8e arrondissement, compte plus de 12 000 adhérents. Malgré cette affaire, l’institution se présente comme solidaire des victimes. Elle annonce se porter partie civile dans cette procédure judiciaire.
Les investigations se poursuivent. Les autorités n’ont pas encore révélé l’identité des victimes. Une question persiste : comment de tels agissements ont-ils pu perdurer ? Les associations de protection de l’enfance appellent à la vigilance. Les familles des jeunes athlètes concernés attendent désormais des réponses claires. Source
Un fugitif condamné pour viol après avoir simulé sa mort : comment la justice l’a démasqué
Nicholas Alahverdian, alias Nicholas Rossi, vient d’être reconnu coupable de viol par un tribunal américain. Son stratagème ? Faire croire au monde entier qu’il était mort en 2020. Une nécrologie en ligne annonçait alors son décès des suites d’un lymphome. Pourtant, l’homme vivait en Écosse sous une fausse identité : Arthur Knight. Son objectif était clair : échapper à la justice alors qu’il faisait l’objet d’une enquête pour viol et fraude.
Son arrestation en décembre 2021 dans un hôpital de Glasgow a marqué un tournant. Soigné pour le Covid-19, il prétendait être un orphelin irlandais. Mais ses empreintes digitales et son ADN, enregistrés dans les fichiers d’Interpol, l’ont trahi. Les autorités écossaises l’ont interpellé après avoir identifié ses tatouages, qu’il a ensuite tenté d’expliquer par des modifications corporelles.
Mercredi 14 août, le tribunal du comté de Salt Lake, dans l’Utah, a rendu son verdict. La condamnation sera prononcée le 20 octobre. Il risque entre cinq ans de prison et la perpétuité. Un second procès pour viol l’attend en septembre dans un comté voisin, selon NBC News.
Ce cas soulève des questions sur les failles des systèmes de surveillance internationale. Comment un homme recherché a-t-il pu se fondre dans la masse pendant des années ? Son arrestation révèle aussi l’efficacité des bases de données biométriques. Malgré ses mensonges, la science a parlé. Source
Festival en Vendée : un mineur inculpé pour viol, l’enquête accélère après deux plaintes
En marge de l’Electr’au Dub, festival tenu les 25 et 26 juillet à Saint-Georges-de-Montaigu, deux femmes ont porté plainte pour viol. Les investigations, menées avec célérité, ont permis d’identifier un mineur. Placé en garde à vue, il a été mis en examen ce mercredi et soumis à un contrôle judiciaire.
L’affaire soulève des questions sur la sécurité des grands rassemblements. Plus de 8 000 festivaliers et 2 500 campeurs étaient présents sur le site vendéen. Pour la première fois, l’événement se retrouve associé à des accusations aussi graves. Les autorités locales et les organisateurs n’ont, pour l’instant, pas communiqué de mesures spécifiques.
Les victimes, dont l’identité reste protégée, ont déposé leur plainte dans les jours suivant le festival. Leur témoignage a déclenché une enquête rapide. Le mineur, dont l’âge n’a pas été précisé, fait désormais l’objet d’une procédure judiciaire stricte. Les détails sur les circonstances des agressions n’ont pas été rendus publics. Source
Affaire Vic-la-Gardiole : une ATSEM inculpée pour viols sur enfants demande sa libération, la justice sous tension
Une agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) de 59 ans, accusée d’agressions sexuelles et de viols sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans à Vic-la-Gardiole (Hérault), a interjeté appel contre sa détention provisoire. Placée sous écrou depuis le 29 juillet, elle comparaît ce mardi matin devant la cour d’appel de Montpellier. Les faits qui lui sont reprochés, révélés par le parquet, incluent des actes de pénétration digitale et de masturbation. Ces agressions auraient été perpétrées entre octobre 2024 et juillet 2025, dans le cadre de ses fonctions au sein d’une école maternelle.
L’enquête judiciaire s’est déclenchée après le dépôt de plainte de deux familles, le 2 juillet dernier. Dès le lendemain, la mairie de Vic-la-Gardiole avait suspendu l’employée à titre conservatoire. Les parents des victimes, reçus par l’association France Victimes, avaient refusé toute déclaration publique. Les médias, présents sur place, avaient été invités à quitter les lieux.
Les neuf enfants concernés fréquentaient la même école. Leur âge, compris entre 3 et 4 ans, soulève des questions sur les mécanismes de protection au sein des établissements scolaires. Le parquet de Montpellier avait précisé que les actes présumés s’étaient déroulés pendant les heures de travail de l’ATSEM. L’audience de ce matin pourrait déterminer si l’accusée recouvre sa liberté en attendant son procès. Source
Paga libre après une garde à vue pour viol : que s’est-il vraiment passé dans le Var ?
Anthony Paggini, plus connu sous le pseudonyme de Paga, a quitté le commissariat de Ramatuelle après plus de dix heures d’audition. Les autorités l’ont libéré sans inculpation, mettant fin à une garde à vue déclenchée par une plainte pour viol. Une jeune femme de 20 ans l’accusait d’agressions sexuelles survenues sur la plage Casa Amor, un lieu emblématique des touristes et des influenceurs. Dès l’annonce de son interpellation, les réseaux sociaux se sont embrassés. Certains internautes condamnaient déjà l’ex-candidat des Marseillais, tandis que d’autres exigeaient la présomption d’innocence.
Ses avocats, Margaux Mathieu et Jules Planque, n’ont pas tardé à réagir. Dans un communiqué ciblé, ils ont dénoncé des accusations « infondées » et « infamantes ». Selon eux, l’enquête préliminaire aurait démontré l’absence de preuves étayant les allégations. Paga, âgé de 27 ans, se dit « profondément choqué » par cette affaire. Il souhaite désormais tourner la page et « retrouver paix et sérénité » auprès de ses proches. Pourtant, l’ombre d’un procès en diffamation plane. Ses conseillers juridiques envisagent en effet de poursuivre certains médias. Ceux-ci auraient, selon eux, nui à sa réputation en relayant des informations non vérifiées.
La rapidité avec laquelle l’enquête a abouti à une libération sans suite interroge. Comment expliquer un tel dénouement ? Les éléments recueillis par les enquêteurs n’ont visiblement pas permis d’étayer la plainte. La Provence confirme que le parquet n’a retenu aucune charge contre le DJ. Pourtant, la polémique persiste. Entre rumeurs, réactions passionnées et silence des parties, l’affaire soulève des questions sur la gestion médiatique des accusations graves. Source
Un Tunisien accusé de viol sur un autiste réclame sa liberté pour « se soigner » : la justice hésite
Un homme tunisien, incarcéré depuis le 24 mai 2025 dans le Gard, a de nouveau sollicité sa libération sous prétexte d’un besoin urgent de soins psychiatriques. Accusé d’avoir agressé sexuellement un voisin atteint de troubles autistiques, il conteste la décision de la justice. Sa demande, rejetée une première fois, a été portée devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nîmes ce mercredi 13 août. L’affaire soulève des questions sur l’équilibre entre santé mentale et sécurité publique.
L’individu, dont l’identité n’a pas été révélée, insiste sur son état psychologique. Selon ses avocats, sa détention aggraverait ses troubles, nécessitant une prise en charge médicale immédiate. Les magistrats doivent désormais trancher entre cette requête et les risques potentiels pour la victime. Les associations de défense des personnes vulnérables suivent l’affaire avec attention.
Les débats juridiques s’articulent autour de deux enjeux majeurs : la crédibilité des arguments médicaux et la protection des victimes. Les experts psychiatres, consultés dans le cadre de l’enquête, n’ont pas encore rendu leur avis définitif. Pendant ce temps, la famille de la victime exprime son inquiétude face à une éventuelle remise en liberté.
La cour d’appel de Nîmes examine actuellement les éléments du dossier. Elle devra déterminer si les soins invoqués justifient une mesure alternative à l’incarcération. Une décision est attendue dans les prochains jours. Source
Joël Chenal brise le silence : « J’ai fait du mal » – Le ski français face à un scandale sans précédent
Le monde du ski alpin tremble après les aveux de Joël Chenal. L’ancien vice-champion olympique de géant en 2006, aujourd’hui entraîneur controversé, a reconnu dimanche dans Le Dauphiné Libéré avoir commis des actes « impardonnables ». Accusé d’agression sexuelle et de viol sur mineure par au moins douze femmes, dont deux âgées de 11 ans au moment des faits, l’ex-athlète de 51 ans admet une responsabilité sans pour autant détailler ses agissements. « À chaque fois, je le savais. À chaque fois, je retombais dans mes travers », confie-t-il depuis Moûtiers, en Savoie. Une déclaration qui survient alors qu’une enquête judiciaire est en cours, confirmée ce lundi par le procureur d’Albertville.
L’affaire, révélée en juillet par une enquête du Monde, met en lumière un schéma récurrent : une approche en tant que coach, suivie de dérives vers des échanges à caractère sexuel. Les témoignages recueillis concernent exclusivement des mineures, s’étalant entre 2005 et 2021. Chenal évoque aussi son éviction en 2017 de la Fédération française de ski, suggérant une connaissance implicite de ses actes. « Quelque part, je pense qu’ils savaient… », lance-t-il, avant d’admettre une récidive après son départ. Son exclusion en 2021 d’Orsatus, une structure privée, avait déjà été motivée par l’envoi d’une photo explicite à une athlète.
Malgré une thérapie entamée et une année sans encadrement, il avait repris du service en 2025 au sein de la Silver Ski Team. Le ministère des Sports a finalement interdit à Chenal d’exercer le 31 juillet dernier. Son interview, bien que partielle, soulève des questions sur la gestion des signalements dans le milieu sportif. Pourquoi ces alertes n’ont-elles pas stoppé sa carrière plus tôt ? Comment expliquer la répétition de ces comportements malgré les sanctions ?
Les répercussions de ce scandale dépassent désormais le cadre judiciaire. Elles interrogent la culture du silence dans les fédérations et la protection des jeunes athlètes. Les victimes, aujourd’hui adultes, attendent des réponses. Leurs récits, accablants, dessinent le portrait d’un système ayant failli à sa mission de protection. Source
L’Église française sous le feu des critiques : pourquoi la promotion d’un prêtre condamné pour viol fait scandale
Depuis début juin, une décision épiscopale secoue les fondements de l’Église catholique en France. L’archevêque de Toulouse, Mgr Guy de Kerimel, a nommé Dominique Spina au poste de chancelier diocésain. Un choix qui aurait pu passer inaperçu sans un détail glaçant : ce prêtre a été condamné en 2006 pour viol sur mineur. Après une peine purgée, il avait déjà été réintégré, se voyant confier la « pastorale des jeunes ». Une responsabilité qui, à elle seule, interroge sur la gestion des cas de pédocriminalité au sein de l’institution.
La Conférence des évêques de France (CEF) a rompu le silence ce dimanche. Dans un communiqué sobre mais sans équivoque, elle reconnaît que cette nomination « ne peut que raviver des blessures ». Les mots sont mesurés, mais le malaise est profond. Comment expliquer qu’un homme marqué par une telle condamnation accède à un poste clé ? La question tétanise les fidèles, divise les clercs et alimente une colère sourde depuis des semaines. Certains catholiques, excédés par l’attentisme de leur hiérarchie, réclamaient une prise de position claire. Ils l’ont obtenue, mais elle soulève davantage de questions qu’elle n’apporte de réponses.
La CEF insiste sur la nécessité de « discernement » et de « réparation ». Pourtant, la logique ecclésiale semble défier celle de la société civile. La justice a tranché, la peine a été exécutée, mais la confiance, elle, ne se rétablit pas par décret. Les associations de victimes, déjà méfiantes, voient dans cette affaire un symbole de l’incapacité de l’Église à tourner définitivement la page des abus. « La protection des mineurs doit primer sur toute autre considération », rappellent-elles, alors que les scandales se succèdent.
Cette promotion intervient dans un contexte déjà tendu. Les rapports indépendants, comme celui de la Ciase en 2021, ont révélé l’ampleur systémique des violences sexuelles dans l’Église. Chaque nouveau cas ravive la douleur des victimes et érode un peu plus la crédibilité d’une institution en quête de rédemption. Les évêques le savent : chaque décision compte désormais. Pourtant, entre la miséricorde chrétienne et les exigences de transparence, le curseur semble toujours aussi difficile à placer. Source
Cyclisme : « Viol » dans un van, un champion suspendu pour harcèlement sexuel »
Un scandale éclate dans le monde du VTT. Edgar Carballo Gonzalez, star espagnole de la descente et de l’enduro, vient d’écoper d’une suspension d’un an pour harcèlement sexuel. La décision, rendue publique ce lundi 11 août par l’Union cycliste internationale (UCI), fait suite à une plainte déposée via la plateforme confidentielle UCI SpeakUp. Une athlète accuse le coureur de 36 ans d’avoir multiplié des avances sexuelles non consenties, assorties de contacts physiques inappropriés, dans son propre van stationné sur un parking officiel.
Le rapport de l’UCI révèle un détail glaçant : Carballo Gonzalez aurait prononcé le mot « viol » lors de l’incident, aggravant la portée psychologique de ses actes. La victime, qui avait clairement signifié son refus en invoquant sa relation amoureuse, se voit ainsi confrontée à une atteinte profonde à sa dignité. La Commission d’éthique de l’UCI a tranché : ces agissements violent l’article 6.4 du Code d’éthique, relatif à la protection de l’intégrité physique et mentale, ainsi que l’article 2.3 de l’annexe 1, consacré au harcèlement sexuel.
L’Espagnol, suspendu de toute activité cycliste pour un an, conserve la possibilité de contester cette sanction devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). L’UCI, de son côté, réitère son « engagement indéfectible » à préserver un environnement sécurisé pour tous les athlètes. Source
