En quelques jours, de violents incendies ont ravagé le nord et le centre du Portugal, touchant notamment Trancoso, Covilhã, Vila Real et Tabuaço. Plus de 2 000 pompiers, épaulés par des moyens aériens et un soutien marocain, ont été mobilisés pour contenir les flammes. Au moins 37 personnes ont été blessées, principalement par inhalation de fumées, tandis que 60 000 hectares de terres sont déjà partis en fumée depuis janvier.
Ces feux s’inscrivaient dans un contexte où, depuis plusieurs semaines, la chaleur écrasante, les vents puissants et la sécheresse persistante rendaient les forêts particulièrement vulnérables. Douze districts portugais restaient encore en alerte orange, signe que le risque demeurait élevé.
En Italie, la situation semblait plus apaisée début août après l’extinction d’un vaste incendie sur les pentes du Vésuve, qui avait assombri le ciel de Naples pendant cinq jours. D’autres foyers persistaient dans le sud, alimentés par les mêmes conditions climatiques extrêmes. Les autorités restaient vigilantes, conscientes que la saison des feux n’était pas terminée et que la moindre étincelle pouvait rallumer la crise.
Ces épisodes illustrent la vulnérabilité croissante des pays méditerranéens face aux étés de plus en plus secs et chauds. Les services de secours doivent désormais anticiper des vagues d’incendies plus longues, plus intenses et plus difficiles à maîtriser. Quelles mesures devraient être prises pour limiter ces risques ? Votre avis nous intéresse.
