FLNKS : le rejet de l’accord de Bougival relance la crise calédonienne

Le 13 août 2025, le FLNKS a rejeté publiquement l’accord de Bougival signé en juillet avec l’État français et les loyalistes. L’annonce, faite lors d’un congrès extraordinaire à Nouméa, a immédiatement ravivé les tensions politiques sur le territoire. Les indépendantistes ont dénoncé un texte « incompatible » avec leurs acquis, pointant l’absence de nouveau référendum sur l’indépendance et un transfert jugé insuffisant des compétences régaliennes.
Depuis plusieurs mois, le mouvement indépendantiste exprimait déjà ses réserves face aux négociations. Ses dirigeants considéraient que le processus engagé ressemblait à une marche forcée orchestrée par Paris. Le projet, qui prévoyait la création d’un « État de Nouvelle-Calédonie » et d’une « nationalité calédonienne », ne répondait pas, selon eux, à la revendication centrale de souveraineté.
Ce rejet survient dans un climat marqué par les émeutes meurtrières de mai 2024, qui avaient fait 14 morts et causé des milliards d’euros de dégâts. L’État défend l’accord comme un compromis historique, mais l’absence d’adhésion du FLNKS compromet sa mise en œuvre. Les indépendantistes ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au comité de rédaction du texte et ont mis en garde contre toute initiative unilatérale.
La fracture reste ouverte entre Paris, les loyalistes et le camp indépendantiste. L’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie demeure incertain, et la question de l’autodétermination kanak continue de diviser profondément.

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