Le 12 août 2025, Rachida Dati a annoncé la suspension immédiate de Laurent Vallet, président de l’INA. Quelques jours plus tôt, le 29 juillet, celui-ci avait été interpellé à son domicile du 12ᵉ arrondissement de Paris, après la livraison de 600 € de cocaïne. Les policiers ont saisi la drogue que Vallet leur a remise, arrêtant également le livreur.
L’affaire, qui constitue sa première interpellation pour usage de stupéfiants, a conduit la justice à le placer sous injonction thérapeutique. Il devra comparaître début septembre devant le tribunal judiciaire de Paris dans le cadre de cette procédure.
Avant cet incident, Laurent Vallet avait été reconduit pour un troisième mandat à la tête de l’Institut national de l’audiovisuel. Sa nomination, proposée par la ministre de la Culture, traduisait une volonté de continuité dans la gestion de l’établissement. Les relations de confiance entre les deux responsables semblaient solides, jusqu’à ce que l’affaire éclate.
Dans un communiqué, l’ancien président a déclaré prendre acte de sa suspension et vouloir cesser toute consommation de stupéfiants. Il a également affirmé son intention de se conformer à l’ensemble des obligations judiciaires qui lui seront imposées.
Pensez-vous que cette suspension était inévitable au regard des faits révélés ?
