Une pratique en forte hausse chez les jeunes
De plus en plus répandu dans les soirées et festivals, le protoxyde d’azote — surnommé “gaz hilarant” — est détourné de son usage médical ou alimentaire pour ses effets euphorisants. Peu coûteux et facile à se procurer, il séduit particulièrement les jeunes, malgré les risques importants pour la santé.
Des utilisations légales encadrées
Le protoxyde d’azote est un gaz à usage légal lorsqu’il est employé dans des cadres précis :
- Médical : en mélange avec l’oxygène, il sert d’anesthésiant ou d’analgésique lors d’interventions chirurgicales ou dentaires.
- Alimentaire : utilisé dans les siphons à chantilly et certaines préparations culinaires pour créer une texture mousseuse.
- Industriel : présent dans certains procédés chimiques et techniques, toujours sous contrôle réglementaire.
En dehors de ces usages strictement définis, son inhalation à des fins récréatives est interdite.
Des effets loin d’être anodins
Inhalé, le protoxyde d’azote provoque une sensation brève d’euphorie et de désinhibition. Mais il peut aussi entraîner des vertiges, une perte de coordination, des troubles de la mémoire, voire des lésions neurologiques irréversibles en cas d’usage répété.
Une interdiction renforcée
La vente de protoxyde d’azote est désormais interdite aux mineurs en France. Les autorités rappellent également que son utilisation dans un cadre récréatif est illégale et passible de sanctions. Des campagnes de prévention sont menées pour sensibiliser sur les dangers de ce produit.
Un impact environnemental méconnu
Au-delà des risques pour la santé, l’abandon de cartouches ou de ballons usagés pollue l’espace public et peut causer des blessures aux animaux. Plusieurs communes du Var ont déjà signalé une recrudescence de ce type de déchets.

J’ai vu des amis en abuser en soirée, pensant que c’était juste ‘fun’. Résultat : vertiges, vomissements et une descente aux urgences pour l’un d’eux. Le ‘gaz hilarant’ peut vite tourner au cauchemar.