Trois établissements sanctionnés en Île-de-France
La semaine dernière, trois centres de santé Dentylis ont été fermés en urgence en Île-de-France. La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) a procédé à leur déconventionnement, après avoir identifié des irrégularités présumées représentant près de 1,5 million d’euros.
Des soupçons déjà anciens dans le viseur des enquêteurs
Depuis plusieurs mois, des soupçons planaient sur certaines pratiques internes. Les investigations évoquaient des facturations d’actes jamais réalisés, des doublons sur les mêmes soins et des procédés visant à contourner la réglementation en vigueur.
Localisation des sites concernés
Les centres sanctionnés se trouvaient à Nanterre et Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, ainsi qu’à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne. Selon les données recueillies, le préjudice lié à ces trois structures atteindrait 1,4 million d’euros, soit une part notable des 3 millions d’euros de fraude suspectée pour l’ensemble du groupe.
Conséquences directes pour les patients
La fermeture prive immédiatement les assurés d’un remboursement au tarif conventionnel. Les patients devront désormais avancer des frais plus élevés, un changement qui risque de peser lourdement sur les foyers les plus fragiles.
Réponse du groupe Dentylis
Le groupe conteste les accusations. Ses représentants évoquent des erreurs de calcul commises par la CPAM et ont saisi la commission de recours amiable. L’entreprise dit vouloir défendre sa réputation et rétablir la confiance auprès de sa patientèle.
Un contexte national de surveillance accrue
Cette affaire s’inscrit dans un mouvement plus large de lutte contre la fraude médicale en France. D’autres centres de santé ont déjà subi des fermetures pour des montants jugés significatifs par les autorités. Les contrôles devraient encore se renforcer dans les prochains mois.
