Deux visuels publicitaires de Zara ont été retirés la semaine dernière par les autorités britanniques. L’Advertising Standards Authority (ASA) a interdit leur diffusion, jugeant l’apparence des mannequins « socialement irresponsable ». Les clichés montraient des silhouettes aux clavicules proéminentes, aux joues creusées et aux jambes très fines. L’organisme a estimé que les poses et les effets visuels accentuaient de manière excessive la maigreur.
Zara, dès la réception des plaintes, a immédiatement suspendu les campagnes. La marque a précisé que les mannequins concernés disposaient de certificats médicaux attestant de leur bonne santé au moment du shooting. Elle a également assuré que les images n’avaient subi que des retouches mineures de lumière et de contraste.
Depuis plusieurs mois, l’ASA renforçait déjà sa vigilance sur les représentations corporelles dans la mode. L’autorité britannique multipliait les signalements, notamment envers les enseignes Marks & Spencer ou Next. L’objectif : lutter contre la banalisation d’un idéal de minceur considéré comme nocif pour le public.
Zara affirme appliquer des consignes strictes dans le choix des mannequins et des cadrages photographiques. Mais cette affaire relance le débat sur la responsabilité sociale des marques face à l’impact visuel de leurs campagnes.
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