Les trois personnes portées disparues ont été retrouvées saines et sauves mercredi soir, selon la préfecture de l’Aude. Le feu, déclenché mardi 5 août dans le massif des Corbières, a déjà ravagé près de 17 000 hectares. En quelques heures, 36 habitations ont été détruites ou endommagées, et une quarantaine de véhicules calcinés. Une femme de 65 ans a perdu la vie. Treize personnes ont été blessées, dont deux civils et plusieurs pompiers.
Depuis le début de l’été, les services de l’État redoutaient une intensification des départs de feu dans le Sud. Les autorités craignaient surtout la combinaison de vents violents, de sécheresse prolongée et d’une végétation très inflammable. Les premières alertes avaient été lancées dès le mois de juin. Les habitants avaient reçu des consignes strictes, notamment l’interdiction d’accéder aux massifs forestiers.
Jeudi 7 août, malgré un net ralentissement de la progression du feu, le sinistre restait actif. Les sapeurs-pompiers espéraient parvenir à le fixer dans la journée. Le confinement est maintenu, sauf pour les zones évacuées. Plus de 2 100 soldats du feu, épaulés par des moyens aériens lourds, sont mobilisés. Le Premier ministre François Bayrou, présent sur les lieux, a évoqué une catastrophe d’ampleur inédite. Les autorités surveillent de près l’évolution du vent.
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