Vendredi soir, au domaine de la Ripelle, une cinquantaine de curieux ont tendu l’oreille aux sons de la nuit. Équipée d’un détecteur d’ultrasons et d’une caméra thermique, Camille Birolini, chargée de mission Biodiversité, a dévoilé les échanges invisibles des chauves-souris. À la tombée du jour, les crépitements des chiroptères, amplifiés par les capteurs, ont résonné dans la pénombre, révélant une activité discrète mais intense.

Depuis plusieurs années, la métropole TPM souhaitait sensibiliser le public à la richesse locale de la faune nocturne. Ces balades pédagogiques avaient été imaginées pour rendre audible ce qui, d’ordinaire, échappe à l’humain. L’événement s’inscrit dans la Nuit internationale de la chauve-souris, célébrée chaque fin d’été pour rappeler l’importance écologique de ce mammifère volant. Dès six ans, les visiteurs ont été invités à observer, écouter, et questionner, en toute simplicité, l’univers méconnu des chiroptères.
Camille Birolini a guidé les pas et les oreilles, entre fougères et clairières, traduisant chaque son pour mieux comprendre les comportements, les territoires et les espèces présentes. L’objectif était clair : démystifier l’animal et encourager sa préservation dans nos environnements ruraux et urbains.
Et vous, avez-vous déjà tendu l’oreille aux secrets de la nuit ?
