À peine la journée commence que les premières files de véhicules se forment déjà sur les parkings proches des plages, des centres-villes ou des marchés provençaux. Comme chaque été, le manque criant de places de stationnement dans le Var devient une source de tension entre résidents permanents et vacanciers de passage.
Des zones complètement saturées
Que ce soit dans les villages du littoral ou les communes plus en retrait, les parkings gratuits affichent complet dès la fin de la matinée. Certains automobilistes n’hésitent pas à tourner pendant 30 à 45 minutes avant de trouver une place – quand ils n’abandonnent pas tout simplement.
« C’est chaque année la même chose. On paie des impôts ici à l’année, mais l’été on ne peut plus se garer devant chez nous », déplore une habitante d’un quartier résidentiel.
Résidents et touristes : une cohabitation tendue
En pleine saison touristique, la population des communes varoises est multipliée par deux, voire trois. Résultat : les infrastructures routières et les parkings sont mis à rude épreuve. De nombreux riverains dénoncent le non-respect du stationnement réglementé, et les comportements inciviques se multiplient.
« Les gens se garent sur les trottoirs, devant les portails, ou dans les zones interdites. Il faudrait plus de contrôles », estime un commerçant excédé par les stationnements gênants devant son enseigne.
Les autorités appellent à la responsabilité
La plupart des mairies de la côte comme de l’intérieur ont renforcé leur communication autour du stationnement. Certaines proposent des parkings-relais, parfois couplés à des navettes gratuites vers les centres ou les plages. D’autres ont tout simplement limité le stationnement à deux heures dans les zones sensibles, pour éviter l’occupation prolongée.
« Nous demandons aux automobilistes d’anticiper, d’utiliser les transports en commun ou de privilégier les déplacements à pied ou à vélo pour les petits trajets », indique un élu local.
Des solutions à développer
Si plusieurs communes réfléchissent à l’aménagement de nouveaux parkings en périphérie, les contraintes foncières et environnementales freinent les projets. D’autres misent sur les applications de stationnement partagé, ou sur la sensibilisation à l’écomobilité.
Mais pour beaucoup d’usagers, la solution idéale serait simplement… plus de places gratuites. Un souhait difficilement compatible avec les objectifs de réduction de la pollution, surtout en période de forte affluence touristique.
