Le dimanche 3 août 2025, le bureau présidentiel sud-coréen a dévoilé une casquette au slogan provocateur, « Make America Shipbuilding Great Again », en pleine signature d’un accord commercial inédit avec les États-Unis. Ce geste symbolique a marqué l’aboutissement de négociations intensives autour des droits de douane et de la coopération industrielle.
Depuis plusieurs mois, Séoul cherchait à éviter les surtaxes menaçantes de l’administration Trump, qui envisageait d’imposer jusqu’à 25 % de droits sur les exportations sud-coréennes. En toile de fond, les autorités sud-coréennes nourrissaient l’ambition de repositionner leur industrie navale comme levier géopolitique, face au repli protectionniste américain.
Le compromis obtenu établit une réduction significative des tarifs douaniers, désormais fixés à 15 % pour la majorité des produits. Plus stratégique encore, la Corée du Sud a signé l’accord MASGA (Mutual Advancement in Shipbuilding and Global Alliances), qui l’intègre dans la relance de la flotte américaine. Ce dispositif contourne les rigidités de la loi Jones de 1920, jusque-là réservée aux seuls chantiers navals américains.
Des contrats majeurs sont en jeu : Séoul s’engage à investir 150 milliards de dollars dans la construction navale américaine, notamment via le groupe Hanwha, déjà propriétaire d’un chantier naval aux États-Unis. Cette alliance inédite pourrait transformer la Corée du Sud en colonne vertébrale industrielle de la marine américaine, loin des chaînes d’approvisionnement chinoises. Source 1 Source 2
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