Une adolescente a été agressée sexuellement la semaine dernière à Saint-Mandrier-sur-Mer, alors qu’elle séjournait chez une amie. Le père de cette dernière, âgé de 58 ans, a été immédiatement placé en garde à vue, puis jugé au tribunal correctionnel de Toulon. Il a été condamné à quatre ans de prison ferme pour ces faits jugés d’une particulière gravité.
L’homme semblait jouir d’une image sans histoire dans son voisinage, et la victime, hébergée temporairement dans ce cadre privé, n’avait aucune raison de se méfier. Pourtant, ce drame s’inscrit dans un phénomène plus large que la justice suit de près depuis plusieurs années. Les agressions sexuelles dans un cadre amical ou familial, souvent dissimulées, posent un problème persistant de signalement et de prévention.
Depuis plusieurs mois, les services judiciaires du Var constataient une recrudescence de plaintes impliquant des proches ou des figures d’autorité. La mobilisation des associations de soutien aux victimes s’intensifiait dans le département, avec une attention particulière aux mineurs vulnérables. Le tribunal de Toulon, en insistant sur la trahison de la confiance et la vulnérabilité de l’adolescente, a voulu envoyer un signal fort.
La question de la protection des mineurs reste donc au cœur des préoccupations locales, tout comme le rappel à la responsabilité pénale des adultes.
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4 ans ferme, c’est un signal fort, mais insuffisant face à la récidive. Le Var manque de moyens pour suivre les condamnés après leur sortie. Et quid de l’accompagnement de la victime ? La justice répare mal.