Une assistante maternelle, connue sous le prénom d’Annie, a été mise en examen et incarcérée pour des faits présumés de viols et d’agressions sexuelles sur des enfants de l’école maternelle Les Aresquiers à Vic-la-Gardiole (Hérault). Les actes reprochés incluent des pénétrations digitales et des masturbations sur au moins neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Ces faits se seraient produits entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025, alors qu’elle exerçait en tant qu’agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM).
L’enquête a été ouverte suite à des plaintes déposées par des familles début juillet 2025. Dès le 3 juillet, Annie a été suspendue de ses fonctions à titre conservatoire. Le parquet de Montpellier, tout en évoquant neuf victimes identifiées, n’exclut pas la possibilité d’un nombre plus élevé de victimes. Certaines sources locales évoquent jusqu’à une quinzaine de victimes potentielles. Les témoignages des enfants, rapportés par les familles à la gendarmerie, ont révélé des expressions troublantes telles que « Annie l’aurait tripotée ».
L’instruction, confiée à la brigade de recherche de Castelnau-le-Lez, est toujours en cours. Le nombre exact de victimes potentielles n’est pas encore définitivement établi. La situation évolue en fonction de l’identification d’éventuelles autres victimes et de l’avancement des investigations judiciaires.
