La semaine dernière, la Cour d’appel de Dublin a confirmé la condamnation civile de Conor McGregor pour une agression sexuelle datant de 2018. Le recours introduit par la star de l’UFC a été rejeté dans son intégralité. Cette décision maintient les 250 000 euros de dommages et intérêts alloués à la plaignante, Nikita Hand, ainsi que les 1,3 million d’euros de frais de justice imposés à McGregor. Ce dernier, absent à l’audience, avait tenté de faire valoir de nouveaux éléments, mais les juges ont jugé ces preuves insuffisantes pour renverser le verdict initial.
Depuis plusieurs années, McGregor contestait fermement les faits reprochés, affirmant que la relation était consensuelle. Son équipe juridique avait, dès 2024, préparé une stratégie d’appel, misant sur une révision des éléments techniques. Cette approche n’a pas convaincu les magistrats, malgré une tentative tardive d’ajustement des arguments. L’affaire avait été instruite uniquement au civil, les procureurs n’ayant pas poursuivi pénalement le combattant, estimant les preuves insuffisantes pour un procès criminel.
Nikita Hand avait brisé l’anonymat habituel dans ce type d’affaire en rendant publique son identité. Ce geste rare a suscité un débat en Irlande sur la parole des victimes. Pendant ce temps, aux États-Unis, McGregor reste sous le coup d’une autre plainte similaire, déposée après un match NBA en 2023.

Je porte le même nom que lui, et c’est une honte, ou comment transformer l’or en merde.