Le Medef veut écourter l’indemnisation chômage après rupture conventionnelle

Le Medef a proposé cette semaine de réduire la durée d’indemnisation chômage après une rupture conventionnelle, face à leur forte hausse récente. L’organisation patronale dénonce une dérive du système, notamment l’usage jugé abusif de ces séparations à l’amiable pour accéder plus facilement à l’allocation chômage.

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Depuis plusieurs années, le Medef s’inquiétait d’un usage excessif des ruptures conventionnelles, notamment en période de quasi-plein emploi. Pour ses représentants, l’accès automatique à l’assurance chômage dans ces cas précis brouillerait les frontières entre licenciement économique et départ volontaire. L’intention était donc de réguler ce mécanisme, en restreignant les droits à indemnisation.

Sa proposition : limiter la période d’indemnisation, bien qu’aucune durée précise n’ait encore été rendue publique. Pour l’organisation, il s’agit d’un levier pour renforcer la stabilité de l’emploi et réguler les flux sur le marché du travail. Elle soutient que ces allocations, financées par les cotisations à hauteur de 4% des salaires bruts de leurs salariés et par une part de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur les revenus d’activité, payée par les salariés, doivent rester incitatives au retour à l’emploi.

Du côté des syndicats, la critique est immédiate : la mesure pénaliserait les salariés et nierait leur droit à une couverture chômage pourtant acquise. Le débat reste ouvert, d’autant que le gouvernement n’a pas encore réagi officiellement.

Les partenaires sociaux et le ministère du Travail sont désormais attendus pour arbitrer. Le calendrier des négociations reste flou, mais la polémique, elle, est bien lancée.

Et vous, que pensez-vous de cette proposition du Medef ? Dites-le en commentaire.

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