Cette semaine, le gouvernement a contraint les constructeurs automobiles à prêter gratuitement des véhicules aux clients touchés par les airbags Takata. Cette mesure concerne environ 1,7 million de voitures, dont certaines font l’objet d’un « stop drive », interdisant leur usage immédiat en raison d’un danger avéré.
Depuis plusieurs années, les autorités sanitaires alertaient sur le risque mortel que représentent ces dispositifs gonflables défectueux, notamment dans les climats chauds et humides. Des campagnes de rappel avaient été engagées, mais les délais de traitement restaient longs, et les propriétaires lésés.
Désormais, les constructeurs doivent assurer la réparation dans un délai de quinze jours après la prise de rendez-vous. En cas de dépassement, ils s’exposent à des astreintes atteignant un million d’euros par semaine. Le prêt d’un véhicule, la location ou tout moyen de transport équivalent devient obligatoire si l’immobilisation dépasse deux semaines. Le remorquage ou la réparation à domicile est également imposé.
Une campagne d’information renforcée est exigée, notamment en Outre-mer, où le climat accentue le risque d’explosion des airbags. L’objectif affiché est double : accélérer les rappels et garantir la sécurité des conducteurs sans pénaliser leur mobilité.
Cette décision marque un tournant dans la gestion des rappels automobiles en France et vise à restaurer la confiance des usagers. Qu’en pensez-vous ? Votre véhicule est-il concerné ? Partagez votre expérience dans les commentaires.
