Un feu violent s’est déclenché dimanche 27 juillet en fin d’après-midi à proximité immédiate de la réserve naturelle du Bagnas, dans l’Hérault. En quelques heures, les flammes ont dévoré près de cinq hectares de végétation, mobilisant une centaine de pompiers, appuyés par des moyens aériens départementaux et nationaux. Neuf personnes ont été intoxiquées par les fumées ; trois d’entre elles ont dû être hospitalisées.
Depuis plusieurs jours, les autorités redoutaient un tel scénario. Le vent soufflait fort et les températures élevées aggravaient un risque d’incendie déjà critique. Les services de sécurité surveillaient la zone, notamment le secteur du Maraval et les abords du camp naturiste du Cap d’Agde, tous deux particulièrement exposés. L’ordre de confinement a été donné rapidement. L’accès au village naturiste a été interdit et les habitants invités à rester à l’intérieur, fenêtres closes.
Malgré la menace directe sur plusieurs habitations et véhicules, les secours ont réussi à contenir la progression du feu. Une trentaine de véhicules et une dizaine de maisons ont été protégés in extremis. L’évolution du sinistre, suivie heure par heure, semblait se stabiliser à la tombée de la nuit, mais les pompiers restaient mobilisés pour prévenir toute reprise.
Le risque reste élevé dans la région. Faut-il repenser la protection des zones à forte fréquentation touristique ? Commentez ci-dessous.
