L’émissaire américain Steve Witkoff a mis fin, le 24 juillet 2025, aux discussions de cessez-le-feu à Doha. En accusant le Hamas de bloquer tout accord, il a ordonné le rappel immédiat des négociateurs américains pour consultation. Le processus, mené conjointement avec le Qatar et l’Égypte, visait à stopper près de deux ans de conflit à Gaza.
Depuis plusieurs mois, Washington espérait conclure une trêve durable. L’administration américaine considérait que le cadre proposé répondait aux attentes de ses alliés et à l’urgence humanitaire. Malgré cela, la dernière réponse du Hamas a été jugée incompatible avec les exigences de sécurité et de stabilité avancées par les médiateurs.
Israël a, lui aussi, décidé de retirer ses représentants, tout en affirmant avoir validé les propositions qataries et américaines. Pour Tel-Aviv, le Hamas porte l’entière responsabilité de l’échec des négociations. Le Premier ministre Netanyahu a tenu à rappeler que cette posture conciliante ne signifiait en rien un affaiblissement stratégique.
En toile de fond, le Hamas réclamait des amendements jugés essentiels, comme la libre entrée de l’aide humanitaire, le retrait israélien de zones précises, et des garanties sur la fin définitive des combats. Des demandes que les États-Unis ont considérées comme irréalistes à ce stade des échanges.
Sur le terrain, les bombardements se poursuivent et le bilan humain s’alourdit. Le projet de corridor humanitaire, évoqué depuis plusieurs semaines, reste toujours gelé. Face à cet échec, les États-Unis promettent désormais de « considérer d’autres options ».
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