Ces insectes qui traversent les continents en silence

La semaine dernière, des scientifiques britanniques ont publié des données sur les migrations massives d’insectes observées entre 2000 et 2009. Ces mesures ont révélé que, durant cette période, la masse totale des insectes migrateurs dépassait celle des oiseaux d’un facteur sept au Royaume-Uni. Ces déplacements saisonniers restent largement invisibles pour le grand public.

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Depuis plusieurs décennies, la communauté scientifique soupçonnait que les insectes migraient à grande échelle. Le phénomène, connu pour certaines espèces comme le criquet pèlerin ou le papillon monarque, manquait pourtant de mesures précises. Ce n’est qu’à partir de la fin du XXe siècle, grâce aux radars et radioémetteurs miniaturisés, que la recherche a pu quantifier leur ampleur réelle.

Certains papillons comme le vulcain entament chaque printemps un trajet de plusieurs milliers de kilomètres depuis l’Afrique du Nord jusqu’au nord de l’Europe. Ces migrations permettent aux insectes de suivre les ressources alimentaires en fonction des saisons. Toutefois, le réchauffement climatique perturbe ces cycles. De nombreuses espèces raccourcissent leurs trajets ou changent de calendrier, provoquant de nouvelles tensions écologiques.

Ce déséquilibre naturel met en difficulté des espèces locales face à la concurrence migratoire. La vitesse des changements environnementaux dépasse la capacité d’adaptation des insectes, pourtant réputés résilients.

Que faut-il retenir selon vous ? Les insectes sont-ils les grands oubliés de la biodiversité ? Réagissez en commentaires.

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