Influenceur en garde à vue : quelles accusations pèsent sur Ethan Berrebi ?
Ethan Berrebi, influenceur connu avec 2,5 millions d’abonnés sur TikTok, a été placé en garde à vue. Les faits présumés de viol se seraient déroulés après une rencontre dans une boîte de nuit. La victime présumée, une jeune femme de 18 ans, a déclaré avoir été agressée dans son véhicule.
Selon des sources concordantes, Ethan Berrebi a été interrogé au commissariat de Saint-Germain-en-Laye. La jeune femme a raconté avoir été prise en charge par les secours après l’incident. Suite à sa garde à vue, Berrebi a été déféré devant le tribunal judiciaire de Versailles. Il a finalement été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Ethan Berrebi, domicilié dans le VIIIe arrondissement de Paris, est connu pour ses contenus controversés. Ses vidéos, souvent provocatrices, visent à maximiser les interactions sur les réseaux sociaux. Il a également mis en scène des situations douteuses, comme une relation avec une mineure de 15 ans. Il avait affirmé que leur relation avait commencé comme un faux couple sur les réseaux.
Berrebi a été la cible de cyberharcèlement en 2023 après avoir partagé sa détresse suite à une rupture. Malgré les accusations, il reste présumé innocent. Contacté, il n’a pas souhaité faire de commentaires. Source
Un scandale éclate dans l’Église : un prêtre condamné pour viol réintégré
La nomination d’un prêtre condamné pour viol sur mineur au poste de chancelier dans le diocèse de Toulouse a suscité une vague d’indignation. Dominique Spina, condamné en 2006 à cinq ans de prison pour le viol d’un lycéen de 16 ans en 1993, a été nommé par l’archevêque Guy de Kerimel. Ce dernier a invoqué le principe de miséricorde pour justifier cette décision.
Cette nomination a provoqué des réactions vives au sein de l’Église et parmi les fidèles. Plusieurs évêques et prêtres ont exprimé leur incompréhension et leur désapprobation. Des collectifs de victimes d’établissements catholiques ont également manifesté leur colère. La décision de l’archevêque est perçue comme un symbole choquant, d’autant plus que le code canonique exige que le chancelier soit « de réputation intègre et au-dessus de tout soupçon ».
Les médias ont relayé cette affaire, soulignant l’émotion et les interrogations qu’elle suscite. Le quotidien La Croix a estimé que le principe de miséricorde ne pouvait justifier une telle nomination. Des sites traditionalistes ont également critiqué cette décision, la qualifiant d' »injustifiable ». La victime du prêtre a exprimé son désarroi, soulignant que cette réintégration était un symbole terrible.
Cette affaire intervient dans un contexte où l’Église tente de faire face aux révélations de violences sexuelles. Deux commissions de reconnaissance et de réparation ont été mises en place, et l’archevêque de Chambéry a été nommé à la tête de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. L’archevêque de Toulouse a réaffirmé son choix, invoquant la miséricorde et la nécessité d’éviter une « mort sociale » pour le prêtre condamné.
Cette décision a été vivement critiquée, certains estimant qu’elle minimisait la souffrance des victimes. Natalia Trouiller, accompagnatrice de victimes, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux. Une source au sein de l’Église a estimé que le père Spina aurait dû être renvoyé de l’état clérical. Pour cette source, une pression interne à l’Église locale pourrait être nécessaire pour faire revenir l’archevêque sur sa décision. Source
Violence sexuelle à Lyon : un suspect libéré, l’enquête se poursuit
Dans la nuit du 8 au 9 juillet, une femme a été victime d’une agression sexuelle à son domicile dans la métropole de Lyon. L’homme suspecté, un vendeur indépendant, a été interpellé à Vénissieux. Armé lors de son arrestation, il a nié toute implication dans cette affaire. En raison du manque de preuves tangibles, il a été libéré le 11 juillet.
La victime, dont l’identité reste confidentielle, avait organisé une rencontre avec l’homme via une plateforme en ligne. La soirée, marquée par une consommation excessive d’alcool, s’est tragiquement terminée par une agression. Le parquet de Lyon a indiqué que plusieurs éléments de l’enquête nécessitent encore une analyse approfondie.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des rencontres en ligne et les risques associés à la consommation d’alcool. Les autorités continuent leurs investigations pour éclaircir les circonstances de cette nuit et déterminer les responsabilités. Source
Protection de l’enfance : des failles persistantes dans le système français
Des révélations récentes sur Pierre-Alain Cottineau, mis en examen pour des actes de torture et de viol sur mineurs, soulèvent des questions cruciales sur l’efficacité du système de protection de l’enfance en France. En effet, Cottineau aurait été signalé dès son adolescence pour des comportements inquiétants, sans que cela n’entraîne de suites judiciaires significatives. Ce cas n’est malheureusement pas isolé et met en lumière les lacunes d’un système censé protéger les plus vulnérables.
La protection de l’enfance en France est confrontée à des défis majeurs. Selon un rapport parlementaire de juillet 2023, les outils de pilotage et de gouvernance doivent être renforcés pour mieux articuler les actions des différents acteurs locaux, tels que les départements, l’État et les autorités judiciaires. La création du groupement d’intérêt public (GIP) France Enfance Protégée vise à améliorer la coordination et la prévention, mais les résultats se font encore attendre.
Les chiffres sont alarmants. En 2024, près de 400 000 enfants ont été placés sous la protection de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), un nombre en constante augmentation. Pourtant, les conditions de prise en charge restent précaires. Par exemple, la loi interdit désormais le placement à l’hôtel des mineurs confiés à l’ASE, une pratique jugée inhumaine et contre-productive.
Les professionnels de terrain dénoncent également un manque de moyens et de reconnaissance. Davy Beauvois, ayant passé treize ans en famille d’accueil, souligne les dysfonctionnements persistants et la souffrance des enfants placés. Il rappelle que 40 % des SDF de moins de 25 ans sont issus de l’ASE, un constat accablant qui interroge sur l’accompagnement post-majorité.
Le Comité interministériel à l’enfance, installé en novembre 2022, tente de mieux prendre en charge les enfants et jeunes vulnérables. Cependant, les réformes peinent à se concrétiser sur le terrain. Les enfants placés ont droit à un soutien inconditionnel et à une vie normale, mais la réalité est souvent bien différente.
Les récentes affaires de pédocriminalité, comme celle de Pierre-Alain Cottineau, révèlent des failles profondes dans le système de protection de l’enfance. Il est urgent de repenser notre approche et de mettre en place des mesures concrètes pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants. Source
Jacques Salomé face à de nouvelles accusations : une quatrième plainte déposée
Une quatrième plainte a été déposée contre Jacques Salomé, le célèbre « psychosociologue » et fondateur de la méthode Espere, pour tentative de viol et escroquerie. Franceinfo et La Provence ont recueilli le témoignage de la plaignante, une ancienne collaboratrice de l’écrivain. Trois autres femmes l’accusent également de viol et d’agression sexuelle. Ces révélations soulèvent des questions troublantes sur les agissements de cet auteur renommé.
Françoise, 81 ans, a décidé de porter plainte plus de trente ans après les faits qu’elle dénonce. Dans sa plainte adressée au parquet de Carpentras, elle décrit une tentative de viol et une escroquerie subies en 1995. Le parquet de Carpentras a été dessaisi au profit de celui d’Avignon, où l’affaire sera traitée. Jacques Salomé, âgé de 90 ans et victime d’un AVC en 2014, a nié toutes les accusations par l’intermédiaire de son épouse.
Françoise explique avoir contacté Jacques Salomé pour lui proposer ses services en tant que formatrice. Après un premier rendez-vous où il lui a fait visiter sa maison, elle a été invitée à signer un contrat pour créer des centres de formation. Cependant, les choses ont mal tourné lorsque Salomé a tenté de la toucher de manière inappropriée. Françoise a rompu le contrat, se retrouvant avec des pertes financières importantes.
D’autres femmes ont également accusé Jacques Salomé de violences sexuelles. Odile, 65 ans, affirme avoir été victime d’un viol digital lors d’un stage en 1986. Elle n’a porté plainte qu’après avoir compris la gravité des faits lors d’une thérapie. Jacqueline, 59 ans, raconte une agression sexuelle lors d’un séminaire dans les années 90. Elle n’a jamais porté plainte, se sentant coresponsable selon la théorie de Salomé.
Hélène, une soixantaine d’années, décrit une rencontre troublante avec Salomé en 2001. Lors d’un trajet en taxi, il a mis sa main dans son chemisier. Sidérée, elle n’a pas réagi. Elle n’a jamais porté plainte, se demandant qui l’aurait crue à l’époque.
Ces témoignages soulèvent des questions sur les agissements de Jacques Salomé et sur la manière dont ces affaires seront traitées par la justice. La parole des victimes se libère, mais les procédures judiciaires restent complexes. Source
