Goldman Sachs surprend les marchés avec des résultats en forte hausse


Goldman Sachs a publié des résultats bien supérieurs aux prévisions

Ce mercredi, Goldman Sachs a dévoilé des résultats trimestriels en nette progression, dépassant largement les attentes des analystes. Entre avril et juin, la banque d’affaires a enregistré un chiffre d’affaires de 14,58 milliards de dollars, en hausse de 15 % sur un an, ainsi qu’un bénéfice net de 3,47 milliards, en progression de 20 %. Le consensus de FactSet tablait sur 13,50 milliards et 3,06 milliards respectivement.

Climatisation : iNNi.fr renforce son service d’entretien au Pradet et à Carqueiranne

Cette performance intervient après un début de trimestre relativement calme. En toile de fond, les équipes dirigeantes observaient depuis plusieurs mois une reprise progressive des opérations de marché, notamment dans les fusions-acquisitions et les introductions en Bourse.

Chiffres clés

IndicateurRésultat T2 2025Attentes du consensusÉvolution annuelle
Chiffre d’affaires14,58 milliards $13,50 milliards $ (FactSet)+15%
Bénéfice net total3,47 milliards $3,06 milliards $ (FactSet)+20%
Bénéfice net par action11,03 $9,65 $+26%
Revenus nets d’intérêts3,10 milliards $+56%

Une reprise visible des fusions-acquisitions

Dès la fin du printemps, le volume d’opérations annoncées en fusions-acquisitions a bondi de 30 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre dépasse également de 15 % la moyenne des cinq dernières années. Un signe tangible, selon le PDG David Solomon, que « la dynamique du marché est en train de changer ».

Goldman Sachs a notamment accompagné onze introductions en Bourse dans le monde au cours du trimestre, un chiffre révélateur d’un regain d’intérêt pour les marchés de capitaux.


Le pôle banque d’investissement tire la croissance

La branche « Global Banking and Markets » (GBM) de Goldman Sachs a connu une forte progression, avec un chiffre d’affaires atteignant 10,12 milliards de dollars, soit une hausse de 24 % sur un an. Les commissions issues des activités de banque d’investissement ont grimpé de 26 %, particulièrement sur les zones Amérique du Nord et EMEA.

Ces bons résultats ont permis à la banque d’augmenter son dividende trimestriel de 33 %, à 4 dollars par action. Depuis 2018, ce dividende a quadruplé, reflétant la solidité retrouvée du modèle économique.


Un bémol du côté de la gestion d’actifs

En contraste, la branche dédiée à la gestion d’actifs et à la gestion de fortune a enregistré un repli de 3 % de son chiffre d’affaires. Ce recul est attribué à une baisse d’activité sur les produits d’émission de dette et le Private Equity.

David Solomon a évoqué un « recalibrage » des portefeuilles par les clients, face aux incertitudes persistantes sur les politiques commerciales et la géopolitique, notamment au Moyen-Orient.


L’intelligence artificielle, axe stratégique de transformation

Parallèlement aux résultats financiers, Goldman Sachs intensifie ses investissements dans l’intelligence artificielle. L’objectif : améliorer la productivité et transformer les méthodes de travail internes.

Depuis juin, une assistance linguistique est déployée dans les services administratifs. Un projet-pilote est également en cours dans le domaine de la maintenance informatique. Pour Solomon, l’IA est désormais un « influenceur de productivité dans les affaires ».


Les marchés saluent sans excès

Malgré la performance annoncée, l’action Goldman Sachs restait quasi stable à 16H20 GMT, gagnant seulement 0,06 %, à 702,92 dollars à Wall Street. Une réaction mesurée qui reflète la prudence des investisseurs face aux incertitudes économiques globales.


Hausse des revenus nets d’intérêts

Autre point marquant du trimestre : les revenus nets d’intérêts ont bondi de 56 %, à 3,10 milliards de dollars. Ce dynamisme repose sur l’écart entre les taux d’intérêt perçus sur les prêts et ceux versés aux créanciers et épargnants.

Ce résultat valide la stratégie poursuivie par la banque depuis plusieurs trimestres, visant à renforcer sa rentabilité dans un contexte de taux toujours élevés.


Prudence sur les perspectives globales

Si la conjoncture immédiate semble favorable, David Solomon s’est montré mesuré. Il a rappelé que « l’environnement mondial reste incertain », citant des tensions commerciales, l’absence d’accords conclus et les aléas géopolitiques.


Une tendance qui pourrait se confirmer

Solomon estime cependant que la reprise des activités de conseil et d’investissement pourrait se poursuivre. Pour le cinquième trimestre consécutif, le volume de transactions en cours est en hausse. Cette dynamique pourrait constituer une base solide pour les prochains mois, si les marchés se stabilisent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *