Budget 2026 : Bayrou supprime 2 jours fériés et gèle les retraites


François Bayrou frappe fort pour 2026 : deux jours fériés supprimés
Le 15 juillet 2025, François Bayrou a dévoilé les grandes lignes du budget 2026. En annonçant la suppression de deux jours fériés et le gel des retraites, le Premier ministre a lancé une série de mesures d’austérité sans précédent depuis la crise de 2008.

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Cette stratégie, présentée comme un « effort collectif », s’inscrit dans une volonté déjà ancienne de maîtrise des dépenses publiques. Depuis plusieurs mois, l’exécutif préparait discrètement une batterie de décisions impopulaires, jugées nécessaires pour contenir un déficit estimé à 5,4 % du PIB.


Deux jours fériés sacrifiés pour relancer la productivité

François Bayrou a tranché : le lundi de Pâques et le 8-Mai pourraient disparaître du calendrier. Le gouvernement vise à ramener le nombre de jours fériés en France à neuf, bien en dessous de la moyenne européenne.

L’objectif est clair : générer 3,5 à 4 milliards d’euros par jour férié supprimé. Une manne jugée indispensable pour soutenir la croissance et alléger la charge de la dette. Bayrou s’est toutefois déclaré ouvert à la discussion sur les dates précises.


Une « année blanche » pour freiner l’inflation publique

En 2026, les barèmes de l’impôt sur le revenu, les prestations sociales et les retraites resteront inchangés. Cette « année blanche » provoquera une perte de pouvoir d’achat pour les retraités, les familles modestes et les classes moyennes.

Le gel permettra toutefois une économie estimée entre 6 et 7 milliards d’euros. Ce choix, annoncé sans détour, marque une rupture assumée avec les politiques de revalorisation annuelle.


Un nouvel impôt sur les hauts revenus et les gros patrimoines

La contribution de solidarité, ciblée sur les foyers les plus aisés, vient compléter le plan. Elle concernera les revenus élevés et les actifs considérés comme non productifs.

Autre mesure : l’abattement fiscal des retraités ne sera plus proportionnel à leurs revenus, mais forfaitaire. Ce changement affectera particulièrement les retraités modestes.

En parallèle, le gouvernement renforce la lutte contre l’optimisation fiscale, via des outils plus ciblés sur les transmissions de patrimoine.


Réduction de la masse salariale dans la fonction publique

Dès 2026, un fonctionnaire sur trois ne sera plus remplacé au départ en retraite. Le gouvernement prévoit la suppression de 3 000 postes, principalement dans l’administration centrale.

Certaines agences jugées « improductives » seront également dissoutes. L’État maintiendra ses dépenses au niveau de 2025, hors charges de la dette et budget de la défense.


Fusion des aides sociales dans un versement unique

Le projet d’unification des aides progresse. L’idée : verser toutes les allocations (RSA, APL, prime d’activité…) en un seul paiement mensuel. Ce système, testé dans plusieurs départements, vise à réduire les coûts de gestion et les fraudes.


Un cap budgétaire jusqu’en 2029

L’ensemble de ces mesures vise une réduction du déficit public à 4,6 % du PIB dès 2026, puis à 2,8 % en 2029. Ce seuil permettrait de stabiliser la dette, selon Bercy.

Bayrou justifie ce plan par la nécessité d’éviter une perte de confiance des marchés. Il défend une approche solidaire : chaque catégorie sociale devra contribuer à l’effort.


L’opposition s’interroge sur la justice sociale

À gauche comme à droite, plusieurs voix dénoncent un plan déséquilibré. L’absence de hausse de la TVA ou de taxation des grandes entreprises est pointée du doigt.

Certains syndicats prévoient déjà une mobilisation dès la rentrée de septembre. Les retraités, particulièrement ciblés, pourraient ouvrir le bal des contestations.


Une réforme budgétaire construite en amont

Depuis le printemps, Matignon travaillait en étroite collaboration avec Bercy. Plusieurs notes confidentielles, diffusées en mai, évoquaient déjà des pistes similaires. François Bayrou semble donc avoir validé une stratégie longuement mûrie, malgré sa brutalité perçue.


L’équilibre budgétaire au cœur de la stratégie gouvernementale

En filigrane, l’exécutif joue la carte de la responsabilité. Avec un déficit supérieur à 5 %, les marges de manœuvre se réduisent. Bayrou espère ainsi rassurer Bruxelles… et les agences de notation.


Quelle sera la réaction des Français ?

L’impact sur le quotidien pourrait être immédiat. Perte de jours fériés, stagnation des pensions, hausse fiscale ciblée… Ces mesures touchent directement les ménages.

Le débat est lancé. François Bayrou devra convaincre qu’il s’agit là d’un mal nécessaire. À vous la parole : ces mesures vous semblent-elles justes et efficaces ?

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