En novembre 2012, Tokelau a basculé vers une alimentation 100 % solaire, devenant le premier territoire à adopter ce modèle. Cette transition énergétique, rapide et radicale, a été rendue possible grâce à un projet lancé avec l’aide de la Nouvelle-Zélande et visait à réduire la dépendance au carburant importé.
Depuis plusieurs années, les autorités locales voulaient renforcer leur autonomie face aux défis climatiques et logistiques. Cet archipel polynésien de seulement 10 km², formé de trois atolls (Atafu, Nukunonu, Fakaofo), cherchait une solution durable pour assurer son avenir. La volonté d’émancipation énergétique s’inscrivait dans une logique plus large d’autonomie administrative, entamée depuis les années 2000.
Peuplé d’environ 1 500 habitants majoritairement polynésiens, Tokelau reste une dépendance de la Nouvelle-Zélande, bien qu’autonome dans sa gestion locale. Sans capitale officielle, chaque atoll abrite son propre centre administratif. Très isolé géographiquement entre Hawaï et la Nouvelle-Zélande, Tokelau se trouve au cœur d’une vaste zone économique exclusive dans le Pacifique.
L’histoire de Tokelau remonte à plus de mille ans avec les premières migrations polynésiennes. Administré par la Nouvelle-Zélande depuis 1925, il conserve depuis 1948 un statut particulier au sein du Commonwealth. L’anglais y est langue officielle, mais le tokelauien domine au quotidien.
Son modèle énergétique novateur, fruit d’une volonté ancienne et d’un engagement politique clair, reste unique au monde.
Pensez-vous que d’autres micro-États pourraient suivre cet exemple ?
