Le 8 juillet, un incendie s’est déclaré aux Pennes-Mirabeau, près de Marseille, à la suite de l’embrasement d’une voiture sur l’autoroute A55. En quelques heures, le feu a progressé rapidement, poussé par un vent violent et une végétation sèche, jusqu’à atteindre plusieurs quartiers au nord de Marseille, comme l’Estaque, Saint-Henri et Saint-André. Plus de 700 hectares ont été détruits, forçant l’évacuation de 450 personnes, dont une centaine d’employés d’un centre d’appels.
Les autorités avaient depuis plusieurs semaines alerté sur le risque élevé d’incendie dans la région, en raison des conditions météorologiques particulièrement défavorables et d’une sécheresse persistante. Ces facteurs ont amplifié la rapidité et l’ampleur du sinistre, qui a causé d’importants dégâts matériels, notamment à La Pelouque, la Nerthe et Campagne Bleue.
La fermeture partielle de l’aéroport Marseille-Provence, la coupure de l’autoroute A55 et l’interruption des liaisons ferroviaires vers Avignon ont compliqué la gestion de la crise. Si aucun décès n’est à déplorer, neuf pompiers ont été légèrement blessés, et une centaine de personnes ont souffert d’inhalation de fumée.
Plus de 800 pompiers, soutenus par des Canadair et avions bombardiers d’eau, ont été mobilisés pour circonscrire le feu. Au 10 juillet, l’incendie était fixé, mais la vigilance reste de mise face à une saison qui s’annonce à haut risque.
