Salomé, une habituée du métro parisien, n’imaginait pas vivre une telle scène ce jour-là. Alors qu’elle s’apprête à rentrer chez elle, une plante sous le bras, elle est stoppée net par des agents de la RATP. Motif ? Encombrement. Résultat : une amende salée de 150 euros. La plante, achetée 70 euros, lui coûte donc plus du double de son prix initial.
Sur le réseau X (anciennement Twitter), la jeune femme partage son expérience, incrédule : « J’ai eu le déplaisir de recevoir 150 € d’amende pour avoir… transporté une plante dans le métro. » L’objet du délit ? Une plante jugée trop volumineuse, bien qu’elle n’ait pas encore pénétré dans une rame. Les agents lui demandent immédiatement ses papiers, sans explication. La suite, elle la raconte elle-même : « On m’a appris que transporter une plante haute est une infraction car c’est un encombrant. »
La rigidité des agents est dénoncée. Salomé indique qu’une contrôleuse a fini par l’autoriser à prendre le métro, malgré l’amende déjà réglée. En ligne, les réactions fusent. Beaucoup ignorent que des plantes peuvent être considérées comme des objets interdits. Pourtant, la RATP se défend : les règles stipulent que tout paquet transporté doit mesurer moins de 75 cm, ou être verticalement tenu s’il mesure jusqu’à deux mètres de long pour 20 cm de large.
« Porter une plante coûte plus cher que frauder », s’indigne Salomé. L’affaire de la plante, rebaptisée Prune, soulève une question sur l’application parfois zélée des règlements. Les voyageurs réguliers doivent-ils désormais mesurer leurs achats avant de prendre le métro ? Une chose est sûre : la mésaventure de Salomé a provoqué un vif débat en ligne. Source
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