Dengue et chikungunya : la France métropolitaine sous haute menace en 2025

L’été 2025 s’annonce particulièrement tendu sur le front sanitaire. Le moustique tigre, implanté dans 84 % des départements métropolitains, inquiète fortement les autorités. Principal vecteur de la dengue et du chikungunya, l’insecte prolifère à une vitesse inédite.

Depuis le 1er janvier, plus de 1 100 cas de dengue et 900 de chikungunya ont été importés, principalement depuis La Réunion et Mayotte. En 2024, seuls 34 cas de chikungunya avaient été signalés. L’explosion actuelle fait craindre une circulation locale du virus dans l’Hexagone.

Santé publique France redoute une situation autochtone. Le risque grimpe avec la hausse des températures. Le moustique tigre trouve dans l’été un terrain idéal : chaleur, humidité, stagnation des eaux. Une combinaison parfaite pour se multiplier.

Anna-Bella Failloux, de l’Institut Pasteur, alerte : « Cet été, le nombre de cas risque d’exploser ». L’enjeu est désormais collectif. Les autorités appellent à la vigilance : répulsifs, moustiquaires, vêtements longs et élimination des points d’eau sont les gestes-clés.

Une surveillance renforcée est en place. Les signalements de moustiques tigres sont encouragés via les plateformes dédiées. Le combat contre leur expansion repose aussi sur chaque habitant. Une piqûre suffit à transmettre le virus.

À ce jour, l’éradication du moustique tigre semble hors d’atteinte. Son adaptation à nos zones urbaines rend la lutte complexe. Mais limiter sa nuisance reste possible.

Le risque n’est plus lointain. Il est local, présent, immédiat. Les autorités appellent à la mobilisation générale. Que chacun s’implique peut faire la différence dans la propagation du virus.

Et vous, avez-vous constaté la présence du moustique tigre dans votre commune ? Laissez votre commentaire ci-dessous.

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