Friedrich Merz recalé au premier tour de l’élection au poste de chancelier : un séisme politique pour la CDU. Ce 6 mai 2025, le leader chrétien-démocrate n’a obtenu que 310 voix sur 621 exprimées, bien en-deçà des 316 nécessaires. Un revers inédit dans l’histoire allemande d’après-guerre.
Ce vote devait pourtant être une formalité. Avec l’appui de ses partenaires sociaux-démocrates, Merz disposait théoriquement de la majorité. Mais le scrutin à bulletin secret a révélé une fracture interne. Des élus de sa propre coalition ont manifestement refusé de le soutenir.
Cet échec traduit une crise de confiance profonde. Plusieurs voix au sein du Bundestag dénoncent une ligne trop rigide, un leadership contesté et des désaccords sur la composition du futur gouvernement. La CDU, malgré sa position dominante, apparaît plus divisée que jamais.
Un second tour est prévu, possiblement dès cette semaine. La loi allemande autorise alors une majorité relative. Merz pourrait donc être élu même avec moins de 316 voix, à condition qu’aucun autre candidat ne le dépasse. Reste à savoir si ce mode de désignation renforcerait sa légitimité déjà affaiblie.
Dans les couloirs du Bundestag, l’inquiétude monte. L’instabilité politique menace. L’Allemagne entre dans une phase d’incertitude où chaque vote, chaque discours, chaque ralliement devient stratégique. La coalition tiendra-t-elle ? Les prochains jours seront décisifs.
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