J’étais prêt à offrir un moment spectaculaire. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Dimanche après-midi, j’avais pour mission de faire une entrée remarquée lors du huitième de finale de Champions Cup entre le Stade Toulousain et les Anglais de Sale. J’étais chargé d’amener le ballon du match depuis les airs, en parachute, directement au cœur du Stadium de Toulouse.
Mais à peine engagé dans ma descente, une rafale de vent a changé la donne. Mon voile a été brutalement déporté. En quelques secondes, ma trajectoire initiale a viré au cauchemar. Ma toile s’est accrochée à la structure du toit, me suspendant à une vingtaine de mètres au-dessus du sol, sous les yeux médusés des spectateurs.
Parachutiste sauvé ! Bravo aux pompiers, aux équipes et stade et à lui pour son courage !! #TOUvSAL pic.twitter.com/Rp0JKOqN7S
— Rugby Interview (@RugbyInterview) April 6, 2025
Les secours sont arrivés en urgence. Les stadiers ont sécurisé la zone en évacuant la tribune située en dessous. Une équipe de pompiers, venue avec une nacelle, a mis près de 25 minutes à intervenir. Pendant ce temps, je restais là, immobile, accroché à la structure métallique, observant le terrain qui aurait dû être ma piste d’atterrissage.
Une bâche et des matelas de protection ont été rapidement installés en cas de chute. Heureusement, l’opération de décrochage s’est déroulée sans heurt. Dès que j’ai été mis hors de danger, le speaker du stade a annoncé que le coup d’envoi, initialement prévu à 16h, serait retardé à 16h40.
Les joueurs, revenus sur le terrain, ont repris brièvement l’échauffement. Le public, amusé mais soulagé, a salué mon extraction par une salve d’applaudissements. Une aventure que je ne suis pas près d’oublier. Et vous, vous auriez gardé votre sang-froid à ma place ? Dites-le-nous en commentaire !