Un drame sans précédent dans une école suédoise
Mardi 4 février, la Suède a été frappée par la pire fusillade scolaire de son histoire. Un homme a ouvert le feu dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro, à 200 kilomètres à l’ouest de Stockholm, faisant une dizaine de morts avant de retourner l’arme contre lui. L’enquête est en cours pour comprendre ses motivations et les circonstances de la tragédie.
Une attaque fulgurante en plein jour
Il était environ 12h30 lorsque les premiers coups de feu ont retenti au Campus Risbergska, un établissement accueillant des adultes en formation. Selon des témoins, le tireur est entré dans le bâtiment et a commencé à tirer sans distinction. Les étudiants et enseignants ont tenté de fuir ou de se cacher.
Maria Pegado, enseignante de 54 ans, raconte :
« J’ai emmené mes quinze étudiants dans les couloirs et nous avons couru. J’ai entendu deux coups de feu, mais nous avons réussi à sortir. »
Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on voit des étudiants terrés sous leurs bureaux, alors que des flashs rouges illuminent les murs.
Le profil du tireur : un homme sans passé criminel
Le suspect, âgé de 35 ans, possédait un permis de port d’arme et n’avait aucun antécédent judiciaire. La police a perquisitionné son domicile à Örebro dans la soirée, cherchant des indices sur son passage à l’acte.
Roberto Eid Forest, chef de la police locale, a déclaré :
« L’auteur n’est pas connu des forces de l’ordre et n’a aucun lien avec des gangs. À ce stade, nous estimons qu’il n’y aura pas d’autres attaques. »
Aucune piste terroriste n’est privilégiée pour l’instant, mais les enquêteurs n’excluent aucune hypothèse.

Un bilan humain encore incertain
Les autorités évoquent une dizaine de victimes, mais le nombre exact reste flou en raison de l’ampleur de l’attaque. Au moins quatre personnes ont été hospitalisées dans un état critique.
Le périmètre autour du campus est resté bouclé plusieurs heures après la fusillade, tandis que les élèves confinés ont été évacués progressivement.
Un pays sous le choc
La Suède, qui a longtemps été épargnée par les fusillades de masse, vit un tournant sécuritaire. Le Premier ministre Ulf Kristersson a exprimé son immense tristesse, qualifiant cette attaque de « jour très douloureux pour la Suède ».
« Nous devons comprendre ce qui s’est passé pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise », a-t-il ajouté.
Le roi Carl XVI Gustaf a également fait part de sa « consternation », adressant ses condoléances aux familles des victimes.
Quelles suites pour l’enquête ?
Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour homicide volontaire et infractions aggravées à la législation sur les armes. Elles analysent les motivations du tireur et scrutent son parcours personnel.
La police a mis en place un dispositif de soutien psychologique pour les survivants et les proches des victimes.
Conclusion : une tragédie qui interroge la Suède
Cette fusillade marque un tournant pour la Suède, où les violences armées restent rares en milieu scolaire. L’heure est désormais à la recherche de réponses : qui était ce tireur ? Quelles étaient ses motivations ?
La Suède devra tirer les leçons de ce drame pour renforcer la sécurité de ses établissements scolaires.
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