Violences policières en Seine-Saint-Denis : des agents de la Brav-M jugés pour des actes racistes

Ce jeudi 3 avril 2025, huit policiers de la Brav-M comparaissent devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Ils sont accusés de violences racistes lors d’une interpellation en mars 2023. Les faits remontent à une manifestation contre la réforme des retraites à Paris. Les policiers avaient interpellé sept jeunes, soupçonnés de dégradations. L’un des interpellés avait enregistré les échanges, révélant des menaces explicites.

Deux gardiens de la paix sont poursuivis pour violences et menaces réitérées envers un étudiant tchadien. Six autres policiers comparaissent à la demande des victimes, via le mécanisme de citation directe. Ce dernier permet aux victimes de saisir directement le tribunal. Les propos enregistrés montrent des menaces graves, notamment celle de transporter l’étudiant en ambulance plutôt qu’au commissariat.

Le préfet de police Laurent Nuñez avait qualifié ces propos d’« inacceptables ». Les policiers impliqués ont reçu des sanctions administratives, allant de l’exclusion temporaire au blâme. Me Arié Alimi, avocat des victimes, dénonce une violence systémique au sein de la Brav-M. Il souhaite démontrer que la brigade est constituée pour la violence illégale.

L’avocate des policiers n’a pas pu être jointe avant l’audience. La préfecture de police de Paris a confirmé les sanctions administratives. Les policiers impliqués ont écopé de mesures allant de l’exclusion temporaire au blâme. L’affaire soulève des questions sur les pratiques de la Brav-M et la gestion des manifestations.

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