Une attaque au cœur du Var : un crime raciste qui marque un tournant
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2025, une fusillade à Puget-sur-Argens (Var) a bouleversé les habitants et secoué la sphère politique. Un homme de 53 ans, armé jusqu’aux dents, a tué un voisin tunisien de 35 ans et blessé gravement un autre d’origine turque, avant de prendre la fuite.
Un arsenal découvert, une cavale stoppée par le GIGN
Le tireur, de nationalité française, s’est enfui à bord de son véhicule, transportant plusieurs armes à feu : un pistolet automatique, un fusil à pompe et une arme de poing. Rapidement identifié, il a été localisé grâce à sa compagne qui l’a dénoncé. Le GIGN a procédé à son arrestation après plusieurs heures de négociation. Il est désormais en garde à vue prolongée.
Des vidéos de haine diffusées avant et après l’attaque
Avant et après les faits, l’assaillant a publié deux vidéos sur les réseaux sociaux. Dans la première, il déclare vouloir “tuer des étrangers”. Dans la seconde, il revendique l’attaque. Ces séquences incluent également un hommage appuyé à Jean-Marie Le Pen et des propos alignés avec les thèses de l’ultradroite radicale.
Le PNAT saisi pour la première fois d’un acte terroriste d’ultradroite
Fait inédit en France : le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’enquête. La justice retient la qualification de meurtre et tentative de meurtre en raison de l’origine, de la nationalité ou de la religion des victimes. Une première dans le cadre d’un acte revendiqué par l’ultradroite.
SOS Racisme partie civile, un signal fort
L’association SOS Racisme s’est constituée partie civile et a salué la réactivité des autorités. Pour son président, “cet acte raciste et terroriste doit faire jurisprudence”.
La haine politique devient meurtrière
Cette attaque montre une montée inquiétante des discours extrémistes qui passent à l’acte. Le suspect n’a pas visé ses victimes au hasard. Son objectif était de terroriser, comme l’ont confirmé les enquêteurs.
Réactions politiques et tensions sur les réseaux
À gauche comme à droite, les réactions fusent. Plusieurs élus demandent une mobilisation contre l’ultradroite violente. Sur les réseaux sociaux, les vidéos du suspect circulent encore, alimentant le débat sur la régulation de ces plateformes.
Un climat politique électrique
À quelques mois des élections européennes, cet acte criminel s’inscrit dans un climat de polarisation croissante. La peur de l’autre devient un vecteur de violence, encouragé par une minorité radicalisée.
Une conclusion qui interroge
L’affaire de Puget-sur-Argens marque une rupture : un acte terroriste d’ultradroite, revendiqué, jugé comme tel. L’État devra démontrer sa capacité à protéger tous ses citoyens face aux menaces internes.
Qu’en pensez-vous ? Ce drame est-il un signal d’alarme suffisant ? Laissez votre avis en commentaire.