Depuis ce lundi 2 juin à 19h, près d’un million de candidats vivent une attente tendue. La phase principale de Parcoursup 2025 vient de commencer. Dans leurs espaces personnels, les lycéens découvrent les réponses à leurs vœux. Quatre types de verdicts tombent : “oui”, “oui-si”, “en attente” ou “non”.
Derrière ces réponses, des parcours s’enclenchent, d’autres s’éteignent. Une simple mention “en attente” peut bouleverser une orientation. Chaque candidat n’a que quelques jours pour réagir. Refuser une offre pour en attendre une meilleure ? Le choix est risqué. Mais attendre, c’est aussi voir sa chance filer. Les règles sont claires : une seule acceptation possible à la fois.
Entre le 6 et le 10 juin, les jeunes doivent classer leurs vœux en suspens. Passé ce délai, ceux non classés sont supprimés. La course contre la montre a commencé. L’angoisse monte. Beaucoup déclarent se sentir perdus, incapables d’anticiper. “Avec Parcoursup, on avance dans le brouillard”, lâche un élève en terminale S.
Ce flou nourrit un stress partagé. La plateforme n’explique pas pourquoi un candidat est sur liste d’attente, ni quand une place se libérera. L’algorithme reste un mystère.
Pour ceux sans proposition au 11 juin, la phase complémentaire ouvre. Dix nouveaux vœux peuvent être formulés. Et dès le 1er juillet, la CAES entre en scène pour proposer des solutions. Mais chaque jour sans réponse pèse.
Dans les lycées, les élèves rafraîchissent la plateforme. Ils guettent chaque mouvement. L’incertitude les tient éveillés.
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