Sensibilisation aux Violences Sexuelles

Nicolas Bedos brise le silence : entre aveux, alcool et introspection

Nicolas Bedos revient sur le devant de la scène. Cette fois, ce n’est pas pour un film ou un scandale, mais pour un livre. Un ouvrage personnel, dense, dans lequel il avoue ses fautes, analyse ses dérives et ose se raconter, sans détour. À paraître le 7 mai aux éditions de l’Observatoire, La Soif de honte marque un virage brutal dans la parole publique de l’acteur et réalisateur, récemment condamné pour agressions sexuelles.

Dans cet ouvrage de 300 pages, rédigé sous forme de dialogues intérieurs, Bedos reconnaît ses torts, ses lâchetés et ses égarements. Il confesse des comportements destructeurs, notamment envers des femmes qu’il a blessées, consciemment ou non. Le ton est grave, loin du sarcasme habituel de l’auteur. Il évoque sa consommation d’alcool, son incapacité à se contrôler en état d’ivresse, et même une blessure intime : avoir été lui-même victime d’un viol.

Ces révélations viennent prolonger les débats qui ont agité la sphère médiatique depuis sa condamnation en octobre 2023. À l’époque, deux plaignantes l’accusaient de gestes déplacés, l’une lors d’une soirée en juin, l’autre en mai. Relaxé pour une accusation de harcèlement plus ancienne, il reste marqué par la sanction judiciaire et surtout, par le regard qu’il porte aujourd’hui sur lui-même.

« C’est l’histoire d’un connard », résume-t-il dans une interview au Point. Un titre frontal, repris en couverture, qui donne le ton. Celui d’un homme qui cherche à comprendre plutôt qu’à se défendre. Il dit avoir failli, souvent. Trop souvent. Et s’adresse aussi, au-delà de son cas, à une génération d’hommes mal armés face à leurs responsabilités affectives et sexuelles.

L’exercice est risqué. Il pourrait être vu comme une manœuvre de communication. Mais à la lecture des extraits, c’est surtout une tentative de lucidité. Le lecteur, lui, jugera. Source


Violences sexuelles au lycée militaire : que savait l’institution à l’époque ?

Les révélations secouent l’un des établissements les plus prestigieux de France. Un ancien professeur du Prytanée national militaire de La Flèche a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans. Les faits s’étendraient sur près de deux décennies, entre 1990 et 2009. Aujourd’hui âgé de 76 ans, l’enseignant a été interpellé le 29 avril par les gendarmes. Il avait exercé au sein du lycée militaire entre 1979 et 2012.

Ce sont dix anciens élèves, aujourd’hui adultes, qui ont porté plainte. Ils affirment avoir été victimes entre leurs 15 et 17 ans. L’enquête, confiée à la brigade de La Flèche et à la Section de recherches d’Angers, vise à établir l’ampleur des faits reprochés. Le mis en cause a été présenté à un juge d’instruction. Le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire.

Le témoignage des plaignants soulève de nombreuses questions. Comment un tel silence a-t-il pu durer aussi longtemps ? Que savaient les encadrants à l’époque ? L’institution militaire se défend. Le lieutenant-colonel Emmanuel Allard de Grandmaison affirme que l’établissement n’a eu connaissance des accusations que par la presse. Il précise que le professeur avait quitté le Prytanée en 2012 et ne conservait aucun lien avec les élèves ou l’école.

La procédure en cours pourrait mettre en lumière des défaillances internes. Le cadre strict de l’établissement aurait-il favorisé le silence des victimes ? Cette affaire vient s’ajouter à d’autres révélations récentes dans le milieu scolaire et militaire. Elle interroge une nouvelle fois sur la gestion des signalements et la protection des jeunes dans les lieux d’autorité. Source


Choisy-le-Roi : Un jeune homme de 18 ans mis en examen pour agressions sexuelles

La police judiciaire du Val-de-Marne a interpellé un suspect soupçonné de plusieurs agressions sexuelles dans le parc interdépartemental des sports à Choisy-le-Roi. L’individu, âgé de 18 ans, né en Guinée-Bissau et de nationalité espagnole, a été mis en examen le 28 avril. Trois victimes ont été identifiées, mais les enquêteurs redoutent l’existence d’autres victimes encore silencieuses.

Les faits se sont déroulés entre le 13 et le 21 avril. Trois jeunes femmes ont été agressées en soirée alors qu’elles circulaient seules dans le parc. Selon le parquet de Créteil, le suspect attaquait par-derrière, couvrait la bouche de ses victimes, puis les plaquait au sol. Les témoignages font état d’un mode opératoire constant.

Une lycéenne de 16 ans, d’origine marocaine, a pu échapper à son agresseur grâce à sa pratique de la boxe. Elle affirme avoir été menacée avec une arme de poing. Une autre victime, une étudiante de 19 ans, a été victime d’attouchements. Une troisième, âgée de 26 ans, a subi des sévices plus graves.

Le suspect a été interpellé le 25 avril après avoir été repéré avec un comportement suspect près d’une joggeuse. Son ADN, prélevé sur l’une des victimes, a confirmé son implication. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits et mentionné deux agressions supplémentaires. L’expertise psychiatrique souligne une forte immaturité sexuelle et des pulsions non maîtrisées.

Le juge d’instruction poursuit l’enquête sous commission rogatoire. L’objectif est de retrouver d’éventuelles autres victimes. Cette affaire relance le débat sur la sécurité dans les espaces publics et la vulnérabilité des femmes dans les lieux isolés. Source


Viol au port des Flamands : sept ans de prison pour un homme du Val-d’Oise

Le 5 décembre 2023, une étudiante de 19 ans sort de chez elle à Tourlaville pour prendre l’air. Il est 14 h 20. Elle interrompt ses révisions et se rend à pied au port des Flamands, à Cherbourg-en-Cotentin. Là, au bord de l’eau, sa promenade bascule en cauchemar. Elle est violemment agressée.

L’homme qui l’a attaquée est âgé de 36 ans. Originaire du Val-d’Oise, il a été identifié puis interpellé peu après les faits. Les enquêteurs ont établi qu’il avait ciblé la victime au hasard, sans aucun lien préalable.

Le procès s’est tenu en mars au tribunal correctionnel de Cherbourg. L’homme a été condamné à sept années de prison ferme. Il a immédiatement été placé en détention. Les juges ont souligné la violence de l’agression et le traumatisme subi par la jeune femme.

La victime, étudiante en première année à l’université, a témoigné à huis clos. Elle a exprimé avec pudeur les conséquences psychologiques de ce viol, commis en plein jour, dans un lieu fréquenté.

Les habitants de Cherbourg restent sous le choc. L’affaire a ravivé les questions sur la sécurité des lieux publics et la prise en charge des victimes. Des élus locaux ont demandé le renforcement de la vidéosurveillance sur les quais.

Cette condamnation rappelle que les violences sexuelles, même en pleine journée et en zone urbaine, sont une réalité brutale. Elle met aussi en lumière la nécessité d’un accompagnement plus efficace pour les victimes. Source


Nantes : viol sous la menace, un étudiant suspecté de quatre agressions

Un homme de 20 ans a été mis en examen à Nantes pour des faits graves commis entre novembre 2024 et avril 2025. Il est soupçonné d’enlèvement, de viol sous la menace d’une arme, et de plusieurs tentatives d’agression sexuelle, toutes ciblant de jeunes étudiantes dans le nord de l’agglomération.

Le 14 avril dernier, une patrouille de gendarmerie est intervenue à Carquefou, après qu’une joggeuse a échappé de peu à une tentative d’agression. L’assaillant, vêtu d’un sweat vert et muni d’un couteau, avait pris la fuite. Un suspect a été contrôlé peu après. Il a été relâché dans un premier temps, l’ADN n’ayant rien révélé. Mais les recoupements menés ensuite par les enquêteurs ont permis son interpellation.

L’individu est également lié à trois autres affaires. Le 17 novembre, il aurait tenté de violer une jeune femme. Elle avait crié, le mettant en fuite. Dix jours plus tard, il aurait ligoté une étudiante avant de la charger dans un véhicule. Elle aurait ensuite été conduite dans un champ, attachée à un arbre puis violée. Enfin, le 5 janvier, il aurait menacé une autre jeune femme avec un cutter, sans parvenir à ses fins.

Le suspect n’avait aucun antécédent judiciaire. Il a reconnu les faits en garde à vue. Le parquet de Nantes indique qu’il a été mis en examen pour enlèvement, viol avec arme, tentatives de viol, violences aggravées et dissimulation du visage. Il est actuellement incarcéré.

Les autorités recherchent d’éventuelles autres victimes. Des faits similaires pourraient avoir eu lieu près de l’hippodrome de Nantes et à Savenay. Source

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