Chaque printemps, je me réjouis à l’idée de promener mon chien en pleine nature. Pourtant, cette liberté apparente cache une règle souvent ignorée : entre le 15 avril et le 30 juin, je suis légalement tenu de le garder en laisse en dehors des allées forestières. L’Office national des forêts (ONF) rappelle que cette obligation vise à protéger la faune pendant une période sensible de reproduction.
En forêt, même hors de cette période, mon chien doit rester sous contrôle. Dès qu’il dépasse les 100 mètres de distance sans que je puisse le rappeler efficacement, il est considéré en divagation. Et cela, selon un arrêté toujours en vigueur daté du 16 mars 1955. Je risque alors une amende pouvant grimper jusqu’à 750 euros. Une sanction qui, à première vue, semble sévère, mais qui prend tout son sens quand on découvre les impacts réels de la divagation canine.
Les animaux en forêt sont particulièrement vulnérables au printemps. Le simple passage de mon chien, pourtant bienveillant à mes yeux, peut stresser des espèces protégées, perturber la nidification des oiseaux ou provoquer l’abandon d’un faon. Même un comportement anodin peut ainsi compromettre l’équilibre fragile des écosystèmes forestiers.
Je découvre aussi que les chemins autorisés ne se limitent pas aux sentiers balisés. Ils incluent les routes forestières, chemins de grande randonnée ou autres sentiers reconnus. En revanche, les limites de parcelles, pare-feu et zones de cloisonnement ne sont pas concernés. Je dois donc redoubler de vigilance.
Enfin, il m’est conseillé de me renseigner auprès de ma mairie. Certaines communes imposent des règles encore plus strictes, surtout dans les zones naturelles protégées. Une habitude simple à adopter pour moi : toujours sortir la laisse avant de pénétrer dans un espace naturel.
Et vous, saviez-vous que cette règle était toujours en vigueur ? Dites-nous en commentaire si vous l’appliquiez déjà ou si vous tombez des nues.