Crash AZAL : Un avion ciblé en plein ciel ?

Le président Ilham Aliyev s’exprime sur l’accident tragique du vol Bakou-Grozny

Un crash qui interroge l’aviation civile internationale
Le 25 décembre, un avion AZAL reliant Bakou à Grozny s’est écrasé près de la ville d’Aktau, au Kazakhstan. Cet incident dramatique, qui a coûté la vie à plusieurs passagers et membres d’équipage, suscite de nombreuses interrogations. Le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a pris la parole pour dévoiler les premiers éléments de l’enquête et répondre aux théories controversées émises par certaines parties.

Une réaction rapide et déterminée
Dès l’annonce de l’accident, Ilham Aliyev a ordonné la création d’une commission d’État et a envoyé une délégation sur place. Cette équipe comprenait des médecins, des experts en aviation et des membres du parquet général. Leur mission : recueillir des preuves, analyser les débris et établir les faits. Le président a également exprimé sa gratitude envers les autorités kazakhes pour leur assistance immédiate.

Des théories contestées : tir au sol ou collision avec des oiseaux ?
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’avion aurait été endommagé par des tirs provenant du sol alors qu’il survolait le territoire russe, près de Grozny. Les impacts relevés sur le fuselage et les dégâts causés à la queue de l’appareil écartent la théorie d’une collision avec une volée d’oiseaux, avancée par certains responsables russes.

La Russie accusée de dissimulation
Le président Aliyev a critiqué les théories diffusées par des agences officielles russes, notamment celle d’une explosion interne due à une bouteille de gaz. Pour lui, ces affirmations visent à étouffer l’affaire. « Reconnaître sa culpabilité et présenter des excuses à un pays ami comme l’Azerbaïdjan aurait été la bonne démarche », a-t-il déclaré.

Une enquête internationale pour garantir la transparence
Face aux soupçons d’impartialité, l’Azerbaïdjan a refusé que le Comité interétatique de l’aviation, dominé par des fonctionnaires russes, dirige l’enquête. Un groupe d’experts internationaux a été constitué, incluant des représentants du constructeur brésilien Embraer, ainsi que des délégués des pays concernés.

L’héroïsme de l’équipage salué
Malgré des conditions extrêmes, les pilotes ont réussi à poser l’appareil en urgence, sauvant de nombreuses vies. Le président Aliyev a rendu hommage à leur sang-froid et à leur professionnalisme. « Ils savaient qu’ils ne survivraient probablement pas, mais ils ont tout fait pour sauver les passagers », a-t-il souligné.

Un dialogue réaffirmé avec le Kazakhstan
Le président a exprimé sa gratitude au président kazakh Kassym-Jomart Tokayev pour le soutien apporté. Il a salué l’héroïsme des sauveteurs kazakhs et la solidarité des citoyens locaux, qui ont témoigné leur sympathie envers les victimes.

Suspension des vols AZAL vers la Russie : une question de sécurité
En réponse à cet incident, la compagnie AZAL a suspendu ses vols vers plusieurs villes russes. Cette décision vise à garantir la sécurité des passagers, alors que des zones aériennes en Russie restent sous régime spécial.

Des attentes claires envers Moscou
L’Azerbaïdjan exige des explications et des mesures concrètes de la part de la Russie. Les conclusions définitives de l’enquête, notamment l’analyse des boîtes noires, seront déterminantes pour faire toute la lumière sur cet incident.
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