Des drones explosifs russes ont frappé deux fois la ville de Soumy, ciblant un hôpital et un quartier résidentiel. Le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.
Un matin de terreur pour Soumy
Le matin du 28 septembre, la ville de Soumy, située à proximité de la frontière russe, a été le théâtre d’une attaque dévastatrice menée par des drones explosifs de type « Shahed », utilisés par les forces russes. Selon les premières informations communiquées par Artiom Kobzar, maire par intérim de la ville, une frappe aérienne a visé un établissement de santé, causant de lourds dégâts et faisant des victimes. Peu après, une nouvelle attaque a touché un quartier résidentiel, aggravant encore le bilan humain.
Deux frappes successives, un lourd tribut
Le premier assaut a endommagé gravement plusieurs étages de l’hôpital. Alors que les équipes d’urgence s’affairaient à évacuer patients et personnel médical, un second drone « Shahed » s’est abattu sur les lieux, frappant sans pitié la zone déjà sinistrée. Les forces de secours ont rapidement été déployées pour gérer la crise, mais le bilan ne cessait de grimper. Le ministère de l’Intérieur a rapporté que l’attaque initiale avait causé la mort d’une personne et blessé plusieurs autres.
Au moment où les efforts de secours s’intensifiaient, le nombre de victimes augmentait inexorablement. Les autorités locales, en coordination avec la police et les équipes médicales, ont fait état d’au moins six morts, dont un policier, et d’un autre policier grièvement blessé. La situation sur le terrain est dramatique, d’autant plus que les frappes se sont produites lors de l’évacuation de civils.
Soumy sous les bombes : une tragédie récurrente
La région de Soumy est régulièrement la cible d’attaques russes, que ce soit par missiles, drones ou bombardements aériens. Depuis le début du mois de septembre, plusieurs attaques meurtrières ont déjà frappé cette région frontalière. Le 14 septembre, une attaque contre une installation énergétique a coûté la vie à une personne, blessant sept autres, et causant d’importantes coupures de courant.
Quelques jours plus tôt, le 13 septembre, une frappe aérienne dans la communauté de Yampil, dans le district de Shostka, avait fait plusieurs victimes parmi les civils. Ces événements démontrent la vulnérabilité persistante des infrastructures civiles dans cette région, où la population subit constamment les assauts de l’armée russe.
Un bilan qui continue de s’alourdir
À 10h40, le nombre de morts s’élevait déjà à sept, et douze personnes étaient grièvement blessées. Les autorités locales continuent de déployer tous les efforts possibles pour secourir les survivants et sécuriser les zones touchées. Cependant, la menace de nouvelles frappes reste omniprésente, plongeant la ville dans un climat de peur et de précarité.
Alors que Soumy fait face à une série de bombardements répétés, la communauté internationale reste en alerte. La situation à la frontière nord de l’Ukraine, avec des attaques qui visent aussi bien les infrastructures civiles que militaires, exacerbe encore la souffrance d’une population déjà éprouvée par des mois de conflit.