Dans une tentative de lutter contre l’addiction aux jeux, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) envisage de mettre fin à l’anonymat en points de vente, obligeant les parieurs à présenter une pièce d’identité. Une décision qui divise les joueurs et les revendeurs de Lyon.
L’Annonce de l’ANJ : Un Plan Stratégique Controversé
Dévoilement du plan stratégique 2024-2026 de l’ANJ
Trois ans après sa création, l’ANJ révèle sa priorité : lutter contre l’addiction au jeu. La proposition de mettre fin à l’anonymat en points de vente vise à réduire le nombre de joueurs excessifs, estimés à 400 000 en France, avec 1,5 million identifiés comme « à risque ».
La Réaction des Acteurs de Terrain : Entre Inquiétude et Rébellion
Le point de vue des revendeurs lyonnais sur la stratégie de l’ANJ
Mousa, gérant d’un bureau de tabac à Lyon, exprime son mécontentement : « Ça ne changera qu’une chose : la perte de clients. » Il souligne qu’il n’est ni pour ni contre, mais son rôle est de vendre des jeux et du tabac. « Je ne suis pas la police, » insiste-t-il, soulignant le choix individuel des clients majeurs.
Kim, gérant d’un café-tabac PMU, partage son inquiétude : « Je ne vais pas demander à tout le monde ! » Il anticipe des problèmes supplémentaires sans résoudre l’addiction. Il remarque également une forte participation aux paris de courses hippiques dans sa clientèle, soulignant le caractère saisonnier de l’engagement financier.
L’Addiction aux Jeux : Une Réalité Complexes
Le point de vue de la gestion des addictions comparée à celle des drogues
Des revendeurs soulignent l’absurdité de considérer l’addiction aux jeux « pire qu’une drogue ». La complexité de gérer ce problème est mise en avant, avec des acteurs de terrain sceptiques quant à l’efficacité de cette mesure.