Cyberharcèlement sur fond de polémique : Une journaliste de BFM TV sous pression après une interview avec Louis Boyard

Soutien de la SDJ à Maeva Lahmi
La Société des journalistes (SDJ) de BFMTV a publié ce dimanche 25 août un communiqué sur la plateforme X (anciennement Twitter) pour soutenir la journaliste Maeva Lahmi, qui fait face à une vague de cyberharcèlement. Cet incident fait suite à son interview avec Louis Boyard, député de La France Insoumise, concernant la situation à Gaza. Cette prise de parole publique vise à condamner les attaques virulentes dont la journaliste est la cible depuis la diffusion de cet échange.

Un terme qui fait débat : « génocide » au cœur de la controverse
La polémique trouve son origine dans l’utilisation du mot « génocide » par Louis Boyard pour décrire les événements actuels à Gaza. Lors de l’interview, Boyard a affirmé : « Il y a un génocide qui a lieu actuellement à cause du gouvernement israélien ». Maeva Lahmi, en tant que journaliste, l’a immédiatement interrompu pour le corriger, expliquant que « le terme de ‘’génocide’’, vous le savez très bien, est erroné ». Ce désaccord sur le choix des mots a immédiatement déclenché une réaction intense sur les réseaux sociaux, où un extrait de l’échange a largement circulé, alimentant la controverse.

Un échange tendu qui vire au cyberharcèlement
Louis Boyard, visiblement surpris par la remarque de la journaliste, a rétorqué : « Comment vous pouvez appeler ça autrement ? Les gens sont en train d’être affamés, il n’y a pas d’entrée de médicaments, il y a des enfants qui sont en train de mourir. » Malgré la passion du député, Maeva Lahmi est restée ferme, insistant que « le terme ‘’génocide’’ n’est pas un terme correct ». Elle a également qualifié de « cynique » l’usage de ce mot par Boyard, rappelant son lien historique avec le pire génocide de l’humanité, celui qui a ciblé le peuple juif.

Cet échange tendu a suscité une vague d’indignation chez certains internautes, qui ont ensuite pris pour cible la journaliste sur les réseaux sociaux, l’accusant de minimiser la situation à Gaza. Cette réaction disproportionnée a conduit au déferlement de messages haineux et de cyberharcèlement contre Maeva Lahmi, poussant la SDJ de BFMTV à intervenir publiquement en sa faveur.

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