Anne Hidalgo, maire de Paris depuis 2014, a confirmé qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat en 2026. L’annonce, faite dans un entretien au Monde ce mardi 26 novembre, marque une étape majeure dans la vie politique parisienne. Soutenant Rémi Féraud, sénateur et président du groupe Paris en commun, elle dessine déjà l’avenir de la capitale sous une nouvelle direction socialiste.
Après avoir succédé à Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo a piloté de profondes transformations dans la ville. Mais son bilan, souvent clivant, reste marqué par des polémiques. En témoignent la limitation récente de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique, qui a suscité de vives critiques de la droite et du gouvernement, ou encore l’échec de sa candidature à la présidentielle 2022, où elle a récolté un modeste 1,7 % des voix.
Malgré les controverses, Anne Hidalgo promet de poursuivre son mandat « jusqu’au dernier jour » tout en affirmant son intention de rester active en politique après 2026. Le choix de Rémi Féraud comme potentiel successeur s’inscrit dans une continuité socialiste, mais interroge sur sa capacité à rassembler dans une ville souvent divisée.
Les réactions politiques à cette annonce sont partagées. Certains saluent une « ville transformée » sous Hidalgo, tandis que d’autres dénoncent un « cauchemar » pour les automobilistes et une gestion contestée des finances municipales. Alors que les élections de 2026 se profilent, Paris s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire, entre fidélité à l’héritage et quête de renouveau.