Israël frappe préventivement le Hezbollah : quel impact sur la sécurité régionale ?
Le conflit entre Israël et le Hezbollah a franchi une nouvelle étape ce week-end, avec une série de frappes préventives de l’armée israélienne (IDF) contre des cibles au Liban. Ces attaques visaient spécifiquement les lanceurs de roquettes que le Hezbollah prévoyait d’utiliser pour attaquer Tel Aviv et d’autres régions stratégiques en Israël. Selon l’armée israélienne, ces actions ont permis de prévenir une attaque massive, bien que le Hezbollah ait tout de même réussi à lancer plus de 320 roquettes vers le nord d’Israël.
Une offensive de grande envergure évitée par Israël
Les frappes préventives de l’IDF, lancées dès 5 heures du matin, ont mobilisé près de 100 avions pour détruire des milliers de lanceurs de roquettes répartis dans plusieurs zones au Liban. Ces équipements étaient destinés à attaquer non seulement le nord du pays, mais également des installations stratégiques dans le centre d’Israël, y compris la zone de Glilot, où se trouvent des installations sensibles comme le quartier général du Mossad. Selon des sources militaires israéliennes, le Hezbollah avait prévu de lancer des milliers de projectiles contre des cibles militaires et stratégiques israéliennes, mais l’intervention israélienne a largement réduit l’ampleur de l’attaque.
Une réponse limitée du Hezbollah, mais jusqu’à quand ?
En réponse à cette frappe, le Hezbollah a tiré plusieurs drones et des centaines de roquettes vers Israël, principalement vers le nord, touchant des localités comme Acre, Ein HaMifratz et Safed. Bien que l’organisation terroriste ait déclaré avoir « achevé la première phase » de sa riposte, Israël a envoyé un message clair indiquant qu’il n’envisageait pas d’élargir l’opération à ce stade. Cette posture semble indiquer un désir d’éviter une escalade incontrôlée, bien que les tensions restent extrêmement élevées.
Quelles perspectives pour la suite ?
Alors que les deux camps semblent avoir temporairement suspendu les hostilités, la situation demeure incertaine. Israël a affirmé qu’il disposait de plans d’attaque supplémentaires, prêts à être mis en œuvre en fonction des décisions du gouvernement. Le Hezbollah, de son côté, a averti que la réponse israélienne n’était que le « premier stade » de sa riposte, ce qui laisse présager la possibilité d’une escalade future. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit encore s’exprimer, ce qui pourrait donner une indication sur les intentions de l’organisation pour la suite des événements.