Un crash aux multiples zones d’ombre : le vol Baku-Grozny aurait-il été victime d’un missile russe ?
Un vol ordinaire transformé en drame
Le 25 décembre 2024, un avion Embraer 190 d’Azerbaijan Airlines reliant Bakou, Azerbaïdjan, à Grozny, République tchétchène de Russie, s’est écrasé près d’Aktau, au Kazakhstan. À bord, 67 passagers, dont 42 Azerbaïdjanais, 16 Russes, 6 Kazakhs et 3 Kirghizes. Le dernier bilan fait état de 38 morts et 29 survivants.

Une hypothèse qui inquiète
Selon des médias indépendants russes comme Meduza et Mediazona, l’appareil aurait été abattu par un missile sol-air russe. Des images montrent des impacts sur la section arrière de l’avion, similaires à ceux causés par ce type de projectiles.

Témoignages et vidéos troublants
Des survivants ont rapporté avoir entendu une explosion après plusieurs tentatives infructueuses d’atterrissage à Grozny. L’avion aurait alors changé de cap pour se diriger vers Aktau, où il s’est brisé à l’atterrissage avant de prendre feu.
Le même jour, la région de Grozny aurait été la cible d’attaques de drones, selon des sources locales. Ces événements pourraient être liés au déclenchement de systèmes de défense aérienne russes, ajoutant une couche de complexité à l’enquête.
Une version officielle contestée
La Russie, par l’intermédiaire de son agence Rosaviatsiya, a rapidement avancé une autre explication : une collision avec des oiseaux aurait forcé le pilote à effectuer un atterrissage d’urgence, entraînant l’accident. Cette version, jugée peu convaincante par de nombreux experts, est remise en question par la découverte de trous caractéristiques d’une frappe de missile.

Une boîte noire au cœur de l’enquête
La boîte noire de l’appareil a été récupérée. Son analyse pourrait fournir des réponses cruciales sur les causes réelles du drame. Cependant, des tensions géopolitiques pourraient influencer la transparence des conclusions.

Une tragédie qui relance le débat
Cet incident met en lumière les risques croissants pour l’aviation civile dans des zones à haut risque. Les critiques pointent la responsabilité de la Russie, accusée de ne pas avoir fermé son espace aérien au-dessus de Grozny malgré les tensions.