Drame à Bord d’un Boeing de Singapore Airlines : La Chute de 1 800 Mètres en 3 Minutes Expliquée

Un Passager Décédé, Plusieurs Blessés – Une Plongée Inattendue dans le Monde des Turbulences Aériennes.


Singapour Airlines en deuil : Un vol SQ321 reliant Londres à Singapour a été le théâtre d’un drame aérien ce mardi 21 mai. À la suite de violentes turbulences, l’appareil a chuté de 1 800 mètres en seulement trois minutes, entraînant la mort d’un passager britannique de 73 ans et blessant trente autres personnes, dont douze hospitalisées. Mais comment une telle perte d’altitude a-t-elle pu se produire aussi rapidement ?

Un phénomène courant mais imprévisible : Les turbulences sont des phénomènes fréquents en aviation, mais elles sont rarement mortelles. Ce mardi 21 mai, le Boeing 777 de Singapore Airlines, transportant 211 passagers et dix-huit membres d’équipage, a rencontré un trou d’air au-dessus de l’Asie, alors qu’il volait à 11 300 mètres d’altitude. Selon les premières analyses, l’avion est descendu brusquement à près de 9 500 mètres avant d’être dérouté et de se poser en urgence à l’aéroport international de Bangkok, en Thaïlande.

Les turbulences et leurs défis : Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), les turbulences sont la principale cause de blessures non mortelles pour les passagers et l’équipage. Une étude de l’université de Reading au Royaume-Uni attribue l’augmentation des turbulences au changement climatique. Ces turbulences, surtout celles à haute altitude, sont difficiles à prévoir car elles ne sont pas détectables par radar, mais plutôt par les prévisions météorologiques ou les rapports d’autres pilotes, comme l’explique Philippe Evain, commandant de bord d’Air France.


Espace Aéro : Montréal au Cœur de l’Innovation Aérospatiale

Des Investissements Massifs pour Développer la Nouvelle Zone d’Innovation Aéronautique.

Montréal en tête : Le gouvernement de François Legault a annoncé la création d’une quatrième zone d’innovation aérospatiale dans la grande région métropolitaine. Baptisée Espace Aéro, cette initiative est soutenue par des investissements publics et privés totalisant 415 millions de dollars, dont 240 millions provenant de Boeing.

Une initiative stratégique : Espace Aéro couvrira l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal, l’arrondissement de Saint-Hubert à Longueuil, et Mirabel. Cette zone regroupera des entreprises de l’industrie, des établissements d’enseignement et des centres de recherche, visant à renforcer l’attractivité du Québec dans l’aérospatiale et à en faire un leader mondial en décarbonation et en mobilité aérienne avancée.

Investissements clés : Boeing financera la création d’un centre de recherche et développement collaboratif à hauteur de 110 millions de dollars et investira 95 millions pour le développement de la sixième génération de l’avion-taxi drone de sa filiale Wisk, ainsi que 35 millions pour des projets de recherche de Héroux-Devtek. Ces engagements découlent d’un contrat accordé par Ottawa pour remplacer la flotte d’aéronefs de patrouille maritime de l’Aviation royale canadienne.

Réactions et impacts : La création d’Espace Aéro a été annoncée en présence de François Legault et de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, lors du Forum Innovation Aérospatiale International. Le gouvernement de la CAQ investira 85 millions de dollars dans cette zone. De plus, Québec compte prendre une participation dans H55, une société suisse spécialisée dans la production de batteries pour l’aéronautique.

Le secteur aéronautique au Québec : L’industrie aérospatiale québécoise est cruciale pour l’économie de la province, représentant 13,5 % des exportations et employant près de 42 000 travailleurs. Au niveau national, le secteur emploie plus de 210 000 travailleurs et génère environ 27 milliards de dollars par an.

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