William Phelps Eno, surnommé « le père de la sécurité routière », a marqué l’histoire urbaine par ses innovations révolutionnaires. Cet homme d’affaires américain, né en 1858 à New York, a transformé la gestion du trafic urbain, jetant les bases de la circulation moderne. Étonnamment, il n’a jamais appris à conduire.
Dès 1903, Eno publie le premier « code de la rue » à New York, une série de règles visant à fluidifier le trafic des attelages, tramways et automobiles. Ce système introduit des concepts novateurs tels que les sens uniques, les passages piétons et les refuges de chaussée. Ces principes furent rapidement adoptés dans les grandes métropoles mondiales, de Londres à Paris.

L’une de ses contributions les plus emblématiques reste le sens giratoire, appliqué à des lieux mythiques comme l’Arc de Triomphe en 1907. Cependant, Eno lui-même reconnut que l’architecte Eugène Hénard avait précédemment expérimenté ce concept.
En 1921, il fonde la Eno Foundation for Highway Traffic Regulation, un organisme dédié à l’amélioration des infrastructures routières. Jusqu’à sa mort en 1945, Eno reste une figure consultée par les grandes capitales, collaborant notamment avec Paris sur des projets de régulation urbaine.
Son œuvre, marquée par des publications comme The Science of Highway Traffic Regulation (1920), témoigne de son obsession pour une circulation fluide et sécurisée. Sa vision a influencé la manière dont les villes gèrent aujourd’hui le trafic.
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