Des tensions ravivées par des frappes aériennes et des attaques de missiles
Israël intercepte un missile en provenance du Yémen
Dimanche 21 juillet, l’armée israélienne a déclaré avoir intercepté un missile provenant du Yémen. Ce projectile visait Israël mais n’a pas pénétré son territoire, déclenchant des sirènes d’alerte en raison de la possibilité de chute d’éclats. Cet incident marque une nouvelle étape dans l’escalade des tensions régionales.
Des frappes aériennes israéliennes meurtrières à Hodeïda
La veille, des avions de combat israéliens ont bombardé le port stratégique de Hodeïda, contrôlé par les rebelles Houthis. Selon l’agence de presse Saba, trois personnes ont été tuées et 87 autres blessées, dont beaucoup souffrent de graves brûlures. Ces frappes ont provoqué un immense incendie, aggravant encore la situation humanitaire déjà critique dans cette région.
Réactions et menaces des rebelles Houthis
Les autorités Houthis ont vivement réagi aux frappes israéliennes. Mohammed Abdelsalam, un haut responsable houthi, a affirmé que les attaques visaient à faire pression sur le Yémen pour qu’il cesse de soutenir les Palestiniens. Il a promis des représailles en déclarant : « L’entité sioniste paiera le prix de ses frappes contre des installations civiles et nous répondrons à l’escalade par l’escalade. » Ces déclarations illustrent la détermination des Houthis à riposter aux actions israéliennes.
Israël justifie ses frappes
L’armée israélienne a justifié ses frappes en affirmant qu’elles visaient des cibles militaires des Houthis en réponse aux nombreuses attaques menées contre Israël. Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a accusé le port de Hodeïda de servir de route d’approvisionnement pour les armes iraniennes destinées aux Houthis, notamment le drone utilisé dans l’attaque de Tel-Aviv.
La position de l’Arabie saoudite
L’Arabie saoudite, alliée du gouvernement yéménite dans la lutte contre les Houthis, a tenu à préciser qu’elle n’avait aucun lien avec cet assaut israélien. Riyad a également déclaré qu’elle ne permettrait pas l’infiltration de son espace aérien par quelque partie que ce soit, tentant ainsi de se distancier de l’escalade actuelle.
Le Liban au bord de l’explosion
Le Hezbollah s’implique dans le conflit
Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a également intensifié ses actions contre Israël. En réponse aux frappes israéliennes, le Hezbollah a tiré de nouvelles roquettes sur le nord d’Israël. Cela fait suite à une frappe israélienne sur un dépôt de munitions à Adloun, au sud du Liban, blessant trois personnes.
Des frappes de plus en plus intenses
La violence des affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne a atteint de nouveaux sommets, avec des frappes de plus en plus profondes de part et d’autre de la frontière. Le Hezbollah a pris pour cible la localité de Dafna, jusque-là épargnée, en réponse à une frappe de drone israélien sur Borj al-Moulouk. Des attaques aux drones suicides contre des batteries d’artillerie israéliennes ont également été menées par le Hezbollah.
Panique et fermetures de routes
Les frappes israéliennes ont provoqué un incendie dans un dépôt de munitions à Adloun, entraînant une série d’explosions et semant la panique dans les localités environnantes. La principale autoroute côtière menant au sud du Liban a été fermée, compliquant encore davantage la situation pour les civils pris au piège dans ce conflit.
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