Mayotte, ravagée par le passage du cyclone Chido, vit une situation critique. L’île, en grande partie détruite, manque d’eau et d’électricité, et les bilans humains s’annoncent lourds, avec des centaines de morts redoutés. Dans ce contexte, la visite d’Emmanuel Macron, jeudi, a suscité des réactions contrastées, oscillant entre espoir et hostilité.
Lors d’un échange tendu capté par les caméras de Brut, le président a perdu son calme face à une habitante critiquant l’action de l’État. « Vous seriez 10.000 fois plus dans la merde », a-t-il lancé, excédé par les reproches. Ce moment, largement diffusé sur les réseaux sociaux, reflète la tension palpable entre les Mahorais et les autorités.
Sur place, le chef de l’État a tenté de défendre les efforts engagés : « On livre de l’eau, on envoie des soignants. C’est incomparable dans l’Océan Indien », a-t-il affirmé. Mais les slogans réclamant sa démission ou demandant des réponses concrètes ont marqué son déplacement.
Pour apaiser les critiques, Emmanuel Macron a prolongé son séjour sur l’île, soulignant l’importance de témoigner de la considération à la population sinistrée. « Dormir ici, c’est une marque de respect », a-t-il assuré. Pourtant, ses déclarations, comme son exclamation « Ce n’est pas moi le cyclone ! », n’ont pas suffi à calmer les esprits.
L’archipel, déjà fragilisé par des infrastructures précaires, fait face à un défi colossal de reconstruction. Les Mahorais, désemparés, réclament des solutions rapides et concrètes, amplifiant la pression sur l’exécutif.
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