Le cyclone Chido a laissé derrière lui un paysage de désolation à Mayotte, archipel français de l’océan Indien. Trois jours après son passage, les conséquences de cette tempête, qualifiée de la plus violente en 90 ans, continuent de peser lourdement sur les habitants. L’accès à l’eau potable reste un défi majeur, exacerbant une situation sanitaire déjà critique.
Les services de la SMAE (Société Mahoraise des Eaux) s’activent pour rétablir les infrastructures de potabilisation, fortement endommagées. Cependant, ces efforts dépendent en grande partie de la restauration de l’électricité, encore instable dans plusieurs zones. Selon des informations locales, seulement 11 communes sur l’ensemble de l’archipel ont retrouvé un accès partiel à l’eau, couvrant à peine 50 % de la population.
Face à cette crise, le conseil départemental a réclamé le déclenchement de l’état d’urgence pour accélérer l’arrivée d’aides humanitaires et techniques. Emmanuel Macron, qualifiant la situation de « tragédie », a annoncé sa visite à Mayotte ce jeudi.
Parallèlement, un couvre-feu a été instauré pour prévenir les pillages dans les zones les plus touchées. Ce dispositif vise à garantir la sécurité des habitants et des équipes de secours. Malgré cela, les tensions restent palpables, alimentées par un bilan humain provisoire de 20 morts, un chiffre qui pourrait grimper à mesure que les secours atteignent les zones les plus isolées.
Alors que les Mahorais luttent pour leur survie, la solidarité nationale et internationale est appelée à se mobiliser. Les autorités locales insistent sur l’urgence de fournir des ressources essentielles comme l’eau, les denrées alimentaires et des abris pour les sinistrés.
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