Plagiat Musical : Gilbert Montagné Condamné pour « On va s’aimer »

Un verdict qui fait trembler l’industrie musicale
La justice française a tranché. Après plus de dix ans de bataille judiciaire, Gilbert Montagné et Didier Barbelivien ont été reconnus coupables de plagiat pour leur tube iconique On va s’aimer. Cette décision, rendue par la cour d’appel de Paris en octobre dernier, met un terme à un conflit initié en 2012 par l’artiste italien Gianni Nazzaro, décédé en 2021. Les héritiers de ce dernier et les auteurs de la chanson Une fille de France obtiennent enfin gain de cause.


Retour sur une affaire de longue haleine

Une plainte venue d’Italie
En 2012, Gianni Nazzaro, célèbre chanteur italien, accuse Montagné et son parolier Didier Barbelivien d’avoir copié Une fille de France, un titre sorti en 1976. La justice italienne s’empare rapidement de l’affaire et donne raison à Nazzaro. Pourtant, malgré cette première décision, les accusés refusent de reconnaître leur tort.

Un passage obligé par la France
Face à ce refus, les auteurs originaux, Michel Cywie et Jean-Max Rivière, saisissent la justice française. L’objectif : bloquer les royalties générées par On va s’aimer et obtenir réparation. En octobre 2024, la cour d’appel de Paris statue finalement en leur faveur, confirmant que le titre de Montagné est bel et bien un plagiat.

Justice : le verdict qui prive Montagné et Barbelivien de leurs royalties.

Un verdict lourd de conséquences

Perte des royalties et dommages financiers
Gilbert Montagné et Didier Barbelivien devront renoncer à tous les revenus générés par On va s’aimer. En outre, ils sont condamnés à verser 30 000 euros de dommages et intérêts aux ayants droit de Une fille de France. Cette somme est bien inférieure aux 1,67 million d’euros initialement réclamés par la justice italienne, mais elle marque une victoire symbolique pour les plaignants.

Un coup dur pour l’image des artistes
Pour Gilbert Montagné, cette condamnation est un coup de massue. À 72 ans, l’interprète des Sunlights des Tropiques voit son œuvre phare entachée par cette décision. Ironie du sort, Montagné avait lui-même poursuivi Flunch en justice dans les années 1990 pour une parodie de On va s’aimer, remportant 30 000 euros à l’époque.


Une controverse qui divise

Soutien de la SACEM
Durant toute la procédure, Gilbert Montagné et Didier Barbelivien ont pu compter sur le soutien de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Cette dernière a longtemps affirmé qu’aucune décision de justice en France ne confirmait les accusations de plagiat.

Un débat sur les frontières de l’inspiration
Cette affaire relance le débat sur les limites entre inspiration et plagiat dans l’industrie musicale. De nombreux artistes s’inspirent d’œuvres préexistantes, mais où se situe la frontière entre hommage et copie ?


Un jugement aux implications internationales

Un précédent pour les litiges transfrontaliers
Cette affaire illustre les défis juridiques liés aux conflits internationaux en matière de droits d’auteur. La coopération entre les justices italienne et française a été essentielle pour parvenir à ce verdict.

Un message clair aux artistes et éditeurs
Avec cette décision, les tribunaux rappellent que les droits d’auteur doivent être respectés, quel que soit le pays d’origine de l’œuvre.


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Que pensez-vous de cette décision de justice ? La frontière entre inspiration et plagiat est-elle suffisamment claire dans le monde de la musique ?

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