New York : Pourquoi la Justice s’oppose-t-elle à l’annulation des condamnations de Trump ?

La bataille judiciaire s’intensifie

Donald Trump, ancien président des États-Unis et futur président élu pour un second mandat, reste au cœur de multiples affaires judiciaires. En dépit de ses tentatives de faire annuler deux condamnations emblématiques à New York, la justice de l’État refuse de plier. Voici les détails sur cette affaire complexe et ses implications.

Condamnation dans l’affaire Stormy Daniels

Au printemps dernier, Trump a été jugé coupable dans l’affaire connue sous le nom de Stormy Daniels. Ce procès pénal porte sur des paiements occultes de 130 000 dollars versés avant l’élection présidentielle de 2016 pour acheter le silence de l’actrice de films pour adultes Stormy Daniels. Trump, qui nie toute relation avec elle, qualifie cette affaire de « bidon » et dénonce une justice politisée.

La bataille judiciaire autour de Stormy Daniels.

Le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, s’oppose à l’annulation immédiate du verdict, arguant que le résultat de l’élection présidentielle ne saurait justifier une telle décision. Pourtant, il propose un arrangement pour que cette condamnation n’entrave pas la présidence de Trump : suspendre la procédure jusqu’à la fin de son mandat en janvier 2029 ou éviter toute peine d’incarcération.

Une grâce controversée invoquée par la défense

Les avocats de Trump ont tenté de s’appuyer sur une décision récente de Joe Biden. Le président actuel avait accordé une grâce à son fils Hunter Biden, un acte que la défense de Trump a invoqué pour exiger l’annulation des verdicts. Une stratégie qui n’a pas convaincu le juge Merchan, chargé de l’affaire.

Une justice civile tout aussi inflexible

Outre cette condamnation pénale, Trump et ses fils, Eric et Donald Jr., ont été jugés coupables en février pour fraudes financières au sein de la Trump Organization. La justice civile leur a infligé une amende colossale de 454 millions de dollars. John Sauer, avocat de la famille Trump et futur haut responsable au ministère de la Justice, a demandé à la procureure générale de New York, Letitia James, de mettre fin à l’affaire. Sa réponse, publiée sur les réseaux sociaux, est sans appel : « Votre lettre n’offre aucune base légale pour annuler le jugement final ou abandonner cette affaire. »

Une immunité présidentielle élargie

Sur le plan fédéral, Trump a bénéficié d’une décision favorable de la Cour suprême. Le 1er juillet dernier, cette instance a élargi l’immunité présidentielle, menant à l’abandon d’au moins deux procédures pénales. Cette protection, combinée à sa réélection, offre à Trump un répit judiciaire, mais uniquement au niveau fédéral. Les affaires de l’État de New York, elles, restent d’actualité.

Des enjeux judiciaires et politiques

Le futur président républicain dénonce une « chasse aux sorcières » orchestrée par des adversaires politiques. Pourtant, les juges et procureurs impliqués insistent sur l’importance de l’indépendance judiciaire. Le cas de Trump met en lumière les tensions entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif, soulevant des questions sur l’équilibre des institutions américaines.

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