La députée maorie Hana-Rawhiti Maipi-Clarke secoue le Parlement néo-zélandais avec un discours enflammé et un haka historique

Dans un événement sans précédent au Parlement néo-zélandais, la jeune députée maorie, Hana-Rawhiti Maipi-Clarke, a ébranlé les murs de l’assemblée avec un discours enflammé et un haka chargé d’histoire. À seulement 21 ans, elle a non seulement marqué l’histoire en devenant la plus jeune élue depuis 170 ans, mais a également fait vibrer la politique néo-zélandaise avec des déclarations passionnées.

Qui est Hana-Rawhiti Maipi-Clarke?

Originaire d’une petite ville entre Auckland et Hamilton, Hana-Rawhiti Maipi-Clark est bien plus qu’une jeune politicienne. Elle gère un jardin communautaire maori, utilisant la sagesse du calendrier lunaire pour sensibiliser les enfants au jardinage. Son engagement envers la culture maorie et la communauté a trouvé une nouvelle expression puissante au sein du Parlement.

Quel impact son premier discours a-t-il eu?

Dans ce discours mémorable, la députée a promis à ses électeurs un dévouement total, déclarant même qu’elle serait prête à mourir pour eux. Mais au-delà des paroles, elle a critiqué vivement le gouvernement de Christopher Luxon, accusant sa politique de porter atteinte à plusieurs aspects cruciaux de la société maorie, de la santé à la préservation de l’environnement.

Où et quand a eu lieu cet événement politique?

Le 12 décembre dernier, au sein du Parlement néo-zélandais, Hana-Rawhiti Maipi-Clarke a prononcé un discours qui restera gravé dans les annales. Ce moment historique a également été marqué par la reprise des paroles de son haka par une partie de l’assemblée.

Pourquoi critique-t-elle le gouvernement?

La jeune députée reproche au Premier ministre Christopher Luxon et à son gouvernement conservateur d’adopter une politique qu’elle qualifie de « raciste » envers le peuple autochtone maori. Ses critiques s’inscrivent dans le contexte de manifestations massives début décembre en faveur du traité autochtone, de la préservation du maori dans la toponymie et de la défense d’institutions maories telles que Te Aka Whai Ora.

Les manifestations et le soutien de Te Pāti Māori :

Début décembre, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations en Nouvelle-Zélande pour soutenir le traité qui protège les peuples autochtones. Ces rassemblements ont également exprimé leur opposition au changement de nom de certains territoires maoris vers l’anglais et ont protesté contre la fermeture de l’autorité sanitaire maorie, Te Aka Whai Ora. Les revendications de la députée sont alignées sur celles de son parti, Te Pāti Māori, qui a joué un rôle central dans ces mobilisations.

En décembre 2023:

Le Haka d’un membre du Parlement, accompagné de milliers de manifestants dans les rues, témoigne de la colère suscitée par la politique du nouveau gouvernement conservateur chez les Maoris, qui constituent 17% de la population néo-zélandaise.

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