Bruit et Pollution : Les Résidents de La Valette-du-Var à Bout Face aux Nuisances des Bus

Un quotidien insupportable pour les riverains de l’Avenue Aristide Briand

Environnement urbain – À La Valette-du-Var, la tension monte. Les riverains proches de l’Avenue Aristide Briand dénoncent des nuisances sonores et olfactives récurrentes causées par les bus stationnés avec moteurs allumés, en particulier au terminus. Alors que les températures estivales poussent les habitants à ouvrir leurs fenêtres pour éviter la chaleur, ils se retrouvent piégés dans un dilemme : le bruit des moteurs ou la suffocation des appartements fermés.

La pollution sonore : un problème qui perdure

En France, 7 millions de personnes, soit 12 % de la population, sont exposées à des niveaux de bruit extérieur dépassant les 65 dB(A) durant la journée. Ce seuil est reconnu comme générant une forte gêne. Parmi ces personnes, environ 75 % vivent à proximité d’infrastructures de transports terrestres, principalement des routes et des lignes de bus. À La Valette-du-Var, la situation des résidents de l’Avenue Aristide Briand reflète ce problème national.

Les bus en question, stationnés avec leurs moteurs en marche, émettent non seulement un bruit constant, mais ils contribuent également à une pollution de l’air qui exacerbe les débats actuels sur la crise climatique. « En plein été, c’est invivable. On doit choisir entre subir le bruit des moteurs ou la chaleur insupportable en gardant les fenêtres fermées », témoigne un habitant excédé.

Des solutions attendues par les habitants

Face à ces nuisances répétées, les habitants ont interpellé les autorités locales à plusieurs reprises. « La mairie a été avertie de la situation », rapporte un résident. Cependant, aucune mesure concrète n’a encore été prise pour remédier au problème.

Les infrastructures de transport, qu’elles soient nouvelles ou existantes, sont encadrées par des dispositions réglementaires visant à limiter les nuisances sonores. Toutefois, les riverains de La Valette-du-Var se sentent négligés, alors que les réglementations peinent à être appliquées sur le terrain.

Les solutions existent pourtant : installation de murs anti-bruit, réorganisation des zones de stationnement ou encore la mise en place de zones à faibles émissions pour les bus. La municipalité, sous pression, est désormais attendue au tournant pour trouver une réponse durable à ces plaintes de plus en plus pressantes.